Pedro Sanchez défait lors d’élections régionales en Andalousie

Espagne

La victoire électorale «historique» de la droite espagnole augure du retour des conservateurs au pouvoir. La gauche recule en Espagne. Les socialistes du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, ont essuyé, dimanche 19 juin, un nouveau revers électoral dans leur ancien fief d’Andalousie. Ce résultat n’est pas anodin, puisque ce scrutin régional clé place la droite en position de force à un an et demi des prochaines élections nationales. Le Parti Populaire (PP) a remporté une victoire sans appel, dont le candidat Juan Manuel Moreno préside la région depuis 2018, en obtenant la majorité absolue au Parlement andalou avec 58 sièges sur 109. Tandis que le Parti socialiste (PSOE) a obtenu 30 sièges contre 33 en 2018, le pire résultat de son histoire dans la région. De son côté, la gauche radicale, avec qui il gouverne à Madrid, s’est effondrée (7 sièges contre 17). Dans ce pays très décentralisé, où les régions ont des compétences considérables, le résultat des régionales et ses possibles implications nationales est toujours surveillé de près. Et ce troisième revers consécutif infligé par la droite à la gauche espagnole, après celui de Madrid en mai 2021 et celui de Castille-et-Léon en février, est un vrai coup dur pour Pedro Sanchez, même si ses troupes appellent à «ne pas extrapoler» ce résultat au niveau national. Le Premier ministre d’Espagne Pedro Sanchez est dénoncé pour le revirement dans le dossier du Sahara occidental. Politiciens et opposants ont dénoncé l’allégeance du premier ministre d’Espagne à la colonisation du Sahara occidental par le Maroc. Les parlementaires d’Espagne ont noté que l’Espagne n’est pas engagée par le revirement du Premier ministre. Ils ont exprimé leur respect au droit du peuple du Sahara à l’indépendance, et au respect de la légalité internationale, et au droit du peuple du Sahraoui à l’indépendance et contre le colonialisme.