Formidable démonstration à l’ouverture, reste le terrain

19e édition des Jeux méditerranéen

C’était dans la soirée du samedi 25 juin que les 19es Jeux méditerranéen ont pris leur envol à Oran, au stade du Complexe olympique Miloud-Hadefi, en présence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et des invités venant de plusieurs pays et organisations. A noter la présence de l’Emir de l’Etat du Qatar, son Altesse Cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, en tant qu’invité d’honneur, à l’invitation du Président Tebboune.

D’autres invités de marque, à l’instar des Capitaines-régents de Saint-Marin, Oscar Mina et Paolo Rondelli, du vice-président turc, Fuat Oktay, la ministre italienne de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, et le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, Nasser Kamel, ont assisté également à la cérémonie d’ouverture.

Après la fête, le terrain pour trancher
Allez ! On oublie cette exceptionnelle ouverture de ces Jeux qui furent à la hauteur des attentes du monde sportif. L’Algérie fait sa démonstration sous les applaudissements des 3 600 athlètes tous ravis de prendre part à cet événement sportif. Les choses sérieuses ont déjà débuté, les concurrents entament leur seconde journée et doivent encore se bousculer pour se rapprocher beaucoup plus des médiales. Et pour cela, les Nations présentes veulent à leur tour se donner raison pour monter sur les podiums.

Les champions du monde dans la course
Les champions mondiaux y sont présents et laisser leur emprunte aussi sur le sol algérien est tout aussi important, mais faudrait-il y aller jusqu’au bout. Les Algériens, déconcentrés, promettent de ne pas être les derniers de la chaîne, mais plutôt se faire une place parmi les grandes stars des différentes disciplines. En face, et sur les terrains, il y aura les champions du monde qui ne devraient pas les impressionner, à l’image de la vice-championne du monde en boxe, ou en escrime, volley, basket-ball, natation, judo ou encore en lutte gréco-romaine, notamment où niche la Turque Yasemin Adar, championne du monde en 2017 et médaille de bronze à Tokyo, certainement elle visera, à elle seule, une deuxième médaille lors de ces JM Oran, il y a aussi la Croatie qui comptera sur ses deux championnes olympiques Matea Jelic titrée en Taekwonde -67kg, ainsi que sur Sara Kolak médaillée d’or en javelot à Rio 2016 aux JM. C’est dire que de très sérieux concurrents feront leur apparition à l’image du trio turc Ibrahim Colak, Ferhat Arican et Ahmet Onder, qui totalise à lui seul, plusieurs titres européens, mondiaux et olympiques», rapporte l’APS qui dévoile sa carte sportive : Colak Colak a été champion du monde en 2019 dans la spécialité des anneaux, et il est tenant du titre méditerranéen dans cette spécialité, puisqu’il avait glané l’or lors de la précédente édition, disputée en 2018 à Tarragone (Espagne).

Les Algériens, mission difficile ?
Dans la spécialité des barres parallèles, il y aura le champion du monde Arican qui avait glané le bronze aux Jeux olympiques de 2016 à Rio.
Selon l’agence APS, il faudrait suivre dans la spécialité Anneaux le Grec Elefthérios Petrounias, médaillé d’or aux JO de 2016 et qui malgré ses 32 ans reste un redoutable concurrent, tout comme le Français d’origine algérienne, Samir Aït Saïd, champion d’Europe en 2013, également dans la spécialité des anneaux.

Les Algériennes sont déjà en compétition
Hier, dimanche, ce sont nos Algériennes à faire leur entrée en lice, elles ouvriront le bal par des compétitions individuelles avant de passer par équipe. Ce sont cependant les dames qui seront les premières à faire leur entrée en lice dans ces JM, car leurs épreuves sont programmées dimanche. Enfin, écrit notre confrère de l’agence APS, «force est de reconnaître que le niveau de la compétition sera probablement très élevé, en présence d’autant de grands champions, mais nous espérons tout de même atteindre la finale du cheval d’arçons (messieurs), grâce à notre duo Mohamed Youcefi – Hilal Mettidji, ainsi que la finale du concours général (messieurs)», a indiqué à l’APS le directeur technique national, Rabah Mekachi.

Synthèse de H. Hichem