«Le mouvement terroriste ‘’Rachad’’ ne croit pas au pacifisme»

L’ex-militaire Benhalima révèle :

Le terroriste détenu, Mohamed Azzouz Benhalima, ex-militaire extradé, fin mars dernier, d’Espagne a dévoilé la vraie nature du mouvement terroriste ‘’Rachad’’, révélant que ce mouvement terroriste ne croit pas au pacifisme. Mais, a-t-il dit, bien au contraire, il prône l’action armée. «Le mouvement terroriste ‘’Rachad’’ tentait d’exacerber le Hirak populaire et de plonger l’Algérie dans une crise pour exécuter ses plans et les desseins des parties qui le soutiennent», a-t-il indiqué dans la troisième partie de ses aveux, diffusés lundi soir par la télévision algérienne sous le titre : « Chemin de la félonie… détails de la conspiration ».
Cette entité terroriste s’était mise à recruter des jeunes du Hirak auxquels elle a même organisé des traversées vers l’Europe pour les exploiter plus tard. «Le mouvement terroriste ‘’Rachad’’ exploite les détenus par le biais d’un réseau spécialisé dans l’organisation des opérations de migration clandestine, géré par Said Yahiaoui et Drissi Abdellah qui est d’origine marocaine», a poursuivi le détenu Mohamed Azzouz Benhalima. Révélant que ce mouvement terroriste ‘’Rachad’’ a noué des liens «secrets «avec le MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie», une organisation classée également terroriste.
Les deux entités terroristes, ‘’Rachad’’ et MAK, a poursuivi Mohamed Azzouz Benhalima, veillaient à tenir des réunions secrètes à travers des organisations-écrans. Citant, à cet effet, la réunion secrète en Espagne organisée peu avant le déclenchement des incendies en Algérie (été 2021).
Mais aussi, la rencontre tenue après le Hirak du 22 février 2019 dans la région de Saint-Michel (France) entre l’organisation-écran dite « Pour une Algérie nouvelle’’ relevant du mouvement « Rachad’’ et « Akda’’ relevant du mouvement « MAK ». «Le porte-parole de Jean Luc Mélenchon (Président du parti La France Insoumise), des parlementaires français en exercice, d’anciens députés et plusieurs autres personnalités ont assisté à cette réunion où la question des détenus en Algérie a été abordée», a-t-il ajouté.
Le terroriste détenu Mohamed Azouz Benhalima a également révélé la structure organisationnelle du mouvement terroriste « Rachad’’ et ses sources de financements. «J’ai pu, grâce aux relations nouées avec les éléments de ‘’Rachad’’ en France, au Canada et en Angleterre, identifier la composante humaine de ce mouvement terroriste et ses sources de financement», a-t-il dit. Relevant ce mouvement terroriste « Rachad’’ est doté d’un Conseil de la Choura composé de sept éléments, Larbi Zitout, Mourad Dehina, Abbas Aroua, Rachid Mesli, Nazim Taleb et deux magistrats binationaux franco-algériens (il n’a pas cité leurs noms) travaillant dans les coulisses.
Pour ce qui est des sources de financement de ce mouvement terroriste, Mohamed Azzouz Benhalima a fait remarquer que celles-ci (sources de financements, ndlr) sont multiples, citant la collecte des fonds, des dons, les virements électroniques et les recettes de YouTube.
Les membres de ce mouvement terroriste « Rachad », a encore indiqué l’ex-militaire, extradé d’Espagne fin mars dernier, activaient principalement à Paris, au Canada et en Angleterre. «Ce mouvement avait de nombreuses antennes dont les mouvements « PUNA’’ et ‘’Rebuilding Algeria’’ (reconstruire l’Algérie), ainsi que les instituts ‘’Hogar’’, « Cortoba’’ et l’organisation « Karama », des entités implantées toutes en Suisse», a-t-il dit. Faisant savoir que le siège du bureau du secrétariat général du mouvement ‘’Rachad’’, se trouvait à Londres et qu’il était géré par Larbi Zitout, le responsable officiel et véritable de ‘’Rachad’’, un mouvement qui ne croit point au principe de la Choura.
Les militants de ce mouvement terroriste ‘’Rachad’’, a encore poursuivi Mohamed Azzouz Benhalima, coordonnent par le biais d’individus activant dans l’ombre, à l’instar de Camélia, installée aux Etats-Unis, et les dénommés Ismaïl et Miloud Zitout, Hakem Chakib à Paris, Hermes et Wahid. «Ces six personnes sont chargées de la coordination médiatique», a-t-il dit. Révélant qu’Ismaïl Zitout, tapi dans l’ombre, gérait le succès médiatique du mouvement et se chargeait de plus de 32 pages Facebook, à l’instar de ‘’Akhbar El Ahrar’’, ‘’Maarakt Tahrir El Waaï’’, ‘’Sada El Hirak’’, outre les pages de Amir Boukhors et Larbi Zitout. «Il était le maître du jeu».
Rabah Mokhtari