L’ONU déplore vivement le drame

Tuerie des migrants de Melilla

Le porte-parole du SG de l’ONU, Stéphane Dujarric, a «vivement déploré» le drame migratoire survenu vendredi au poste-frontière de Melilla lorsque 23 migrants d’origine africaine ont été brutalement tués par la police marocaine, qui les a empêchés d’entrer dans l’enclave espagnole, le qualifiant de «tragique».
«Nous déplorons vivement cet incident tragique et les pertes en vies humaines, et je pense qu’il ne s’agit que d’un autre rappel de la raison pour laquelle nous avons besoin de routes migratoires mondiales bien gérées impliquant les pays d’origine, de destination et de transit», a indiqué M. Dujarric, lundi, en conférence de presse.
Il a rappelé que «le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont déjà exprimé leur indignation à ce sujet».
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ont fait part de leurs «tristesse et plus vives inquiétudes» suite au drame survenu au poste-frontière de Melilla, où 23 migrants d’origine africaine ont été brutalement tués par la police marocaine alors qu’ils tentaient d’entrer dans l’enclave espagnole.
Les deux agences onusiennes, qui ont appelé «au respect des droits fondamentaux» des migrants et réfugiés, ont exprimé leur «tristesse et leurs plus vives inquiétudes» concernant ces vies perdues et le nombre de blessés.
Elles ont rappelé «la nécessité en toutes circonstances de prioriser la sécurité des migrants et des réfugiés» et d’«éviter un usage excessif de la force».
L’OIM et le HCR réitèrent à cette occasion leur appel auprès de la communauté internationale, en s’appuyant sur le principe de responsabilité partagée, d’accroître l’accès aux voies alternatives sûres afin de prévenir de telles tragédies» d’une «grande violence».
Ils sont au moins 23 migrants subsahariens qui ont péri après l’intervention brutale de la police marocaine qui tentait d’empêcher près de 2.000 d’entre eux d’entrer dans l’enclave espagnole.n