Sauvage agression contre deux infirmières à Béni Messous

L’une est morte sur-le-champ, l’autre dans un état critique

Deux jeunes infirmières travaillant à l’hôpital de Béni Messous ont été violemment agressé hier mardi à l’arme blanche par une bande de malfaiteurs, dont un mineur âgé de 16 ans, au lieu dit «la route des cimetières», entraînant la mort sur place de l’une des deux victimes tandis que sa collègue se trouve dans un état critique après son admission au bloc opératoire à l’heure où nous mettons sous presse.

­­Résidants toutes les deux dans la commune de Béni Messous (Alger), les deux infirmières âgées de 26 ans exerçaient à l’hôpital universitaire relevant de ladite commune ; celle qui est décédée travaille au service endocrinologie, alors que l’autre victime exerce au service luminologie. Elles se dirigeaient durant la matinée de la journée d’hier vers le lieu de leur travail mais, au cours de, route l’inattendue s’est produit, plus précisément au lieu dit «la route du cimetière», elles ont été agressées soudainement et par effet de surprise par une bande de malfaiteurs armée, dont un jeune mineur de 16 ans, causant la mort sur le lieu de la scène criminelle de l’une des deux infirmières, alors que la deuxième infirmière, et à l’heure où nous mettons sous presse, est actuellement dans un état critique, soit entre la vie et la mort.
En juillet 2021, la wilaya d’El Oued a été le théâtre d’une violente attaque criminelle commise par un groupe de délinquants contre une dizaine de logements occupés par des femmes médecins spécialistes, faisant neuf blessées parmi-elles, dont certaines sérieusement atteintes par des coups de couteaux. Ce jour-là, les condamnations de la société civile, des personnels de la Santé et des pouvoirs publics furent très fortes.

C’est le cas pour le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpsp) qui, par la voie de son président Mohamed Yousfi, avait dénoncé, les attaques perpétrées contre une dizaine de logements de médecins spécialistes dans la wilaya d’El Oued. Le responsable du Snpsp, avait précisé que «les logements des médecins spécialistes ont été vandalisés et cambriolés et une réanimatrice a failli être violemment agressée, heureusement elle a réussi à se barricader dans son logement, sinon le pire serait arrivé», avait exprimé avec révolte le président du Snpsp. Une situation «choquante» et «inadmissible», avait dénoncé le Snpsp face à la violence commise contre le personnel de la santé, tout en appelant les autorités à assurer la sécurité aux médecins résidants à travers des sites de fonction. «Les conditions de sécurité pour les médecins spécialistes est un minimum que doivent assurer les autorités locales et le ministre de la Santé», avait enchaîné le président du Snpsp suite aux agressions répétées contre les médecins et les structures de santé.
S. Abi