Colloque à Alger sur 60 ans d’acquis du secteur

Enseignement supérieur

Un colloque, sous le thème «Soixante ans d’enseignement supérieur en Algérie : défis et acquis», a été organisé, jeudi à la Faculté de droit d’Alger, en vue de mettre en exergue les principales haltes et réformes que l’université algérienne a traversées ainsi que les étapes du développement de la recherche scientifique. Dans une allocution lue en son nom par le directeur général de la recherche scientifique et le développement technologique, Mohamed Bouhicha, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane a affirmé que l’université algérienne avait connu «une croissance et un développement progressif dans les structures pédagogiques, de recherche et de services». «L’université algérienne qui ne dépassait pas en 1962 une seule université, compte aujourd’hui 111 établissements universitaires, et a connu une hausse en termes d’encadrement passant aujourd’hui à quelque 63.000 enseignants dont 47% au rang de professeur». La recherche scientifique et le développement technologique «sont désormais une priorité nationale reflétant la volonté de l’Etat de renforcer les sciences et la technologie pour atteindre le développement durable», a-t-il soutenu.
Pour les structures de recherche, le ministre a fait état de l’existence de 30 centres de recherche, 45 unités, 4 agences thématiques, en plus de 1.600 laboratoires au niveau des différentes universités et dans toutes les spécialités. «Plus de 2.200 chercheurs permanents et 40.000 enseignants chercheurs ont été recensés dans différentes spécialités, en sus de la création d’incubateurs d’innovation et du rôle de l’entrepreneuriat au sein des établissements universitaires pour promouvoir la liberté d’initiative et accompagner les diplômés et les chercheurs dans leurs efforts visant à créer des startups», a-t-il poursuivi. M.Benziane a indiqué que son secteur oeuvrait à «réviser plusieurs textes réglementaires de base régissant les établissements universitaires et renforçant les prérogatives de l’Université et son rôle pionnier dans la société». «Ces textes aideront l’Université à s’ouvrir sur l’environnement national et international et à s’engager dans la recherche et le développement de l’enseignement à distance en Algérie à travers l’introduction des technologies de l’information et de la communication dans le processus de la formation et la production de contenus pédagogiques numériques», a-t-il ajouté. n