Le Makhzen marocain criminel et assassin

Tuerie des migrants de Melilla

Ce 24 juin, les images insoutenables d’un massacre à ciel ouvert ont inondé la toile en provenance du royaume pourri du Maroc. Quelque 2.000 réfugiés subsahariens ont tenté de pénétrer dans l’enclave espagnole de Melilla et ont été refoulés et tabassés par les forces de l’ordre marocaines avec une brutalité sans égale. Les migrants s’entassaient pêle-mêle à même le sol, les blessés étaient laissés plusieurs heures sans soins, et certains d’entre eux ont été rejetés de l’autre côté de la frontière, comme on se débarrasserait d’ordures. Les cadavres jonchaient le sol et les policiers marocains tapaient comme des forcenés sur des hommes à terre, pour bien montrer au monde qu’ils ne lésinent pas sur la « sacro-sainte sécurité européenne » et qu’ils exécutent avec zèle leur mission de gendarmes de l’Europe. Le nombre de tués varie entre 27 et 45 mais en tout cas s’élève à plusieurs dizaines sans qu’on n’en sache exactement le chiffre, et deux cent blessés, mais il n’y a aucune confirmation de la part du Makhzen criminel ni de l’Espagne complice. Quelle importance n’est-ce pas, ce ne sont que des Africains miséreux. En outre, ils sont noirs, ce qui les désavantage encore aux yeux des racistes marocains et occidentaux. Les corps ont été enterrés dans l’urgence, sans autopsie et sans identification, comme on le ferait avec des chiens. Von der Leyen et Borrell vont-ils se précipiter à Melilla pour s’offusquer devant l’horreur comme ils l’ont fait avec la mise en scène de Bucha en Ukraine ? Bien sûr que non, on connaît leur hypocrisie et leurs « valeurs démocratiques » à deux vitesses.
Comble de cynisme, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a félicité la police marocaine pour sa « performance extraordinaire » et a déclaré que l’opération avait été « bien menée », condamnant « les mafias qui se livrent au trafic d’êtres humains » pour tenter de se dédouaner et de couvrir son complice marocain. A aucun moment, Sanchez n’a manifesté la moindre empathie pour les nombreuses victimes et leurs familles. L’Espagne du socialiste Pedro Sanchez renoue ainsi de manière sanglante et sans aucune honte avec son passé franquiste. En effet, lors de la Guerre civile espagnole, Franco combattait les Républicains avec les Regulares, forces régulières indigènes composées de volontaires marocains recrutés au Maroc espagnol et qui ont plus tard rejoint la División Azul pour se battre aux côtés des forces de l’axe sur le front de l’Est pendant le 2eme guerre mondiale. Nous rappelons également que les tabors marocains ont été utilisés par les Français pour massacrer notre peuple le 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata. Décidément, les Marocains se rangent toujours du côté des fascistes.
Et donc, aujourd’hui, les policiers marocains « protègent » les frontières sud de l’Europe, et le Maroc reçoit des millions d’euros de l’Union européenne pour tenir son rôle de concierge (plus de 250 millions d’euros ces trois dernières années). Or, cette prétendue « protection » n’est qu’un leurre. En réalité, la politique de l’entité voyou du Maroc est fondée sur le chantage : chantage à la migration, chantage au terrorisme, et chantage à la drogue. C’est sa façon de fonctionner et il consacre des millions pour entretenir un lobby puissant auprès des institutions et des pays européens pour exercer ce chantage panaché. Nous l’avons déjà évoqué dans différents articles, mais creusons un peu le sujet.
Chantage à la drogue : le Maroc est le premier producteur mondial de haschich. Selon une étude de 2003 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, 134 000 hectares seraient consacrés à la culture du cannabis pour une production annuelle de 3.080 tonnes de haschich assurant un revenu de 214 millions de dollars aux paysans qui le cultivent. Depuis 40 ans que dure le trafic de cannabis du Maroc vers l’Europe, 10 à 12 milliards de dollars tomberaient dans l’escarcelle des trafiquants chaque année, le roi Mohamed VI percevant un pourcentage. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous l’appelons le roi des dealers, puisque c’est notamment grâce au commerce du haschich mais aussi du phosphate volé au peuple sahraoui qu’il a pu amasser une fortune de plus de 8 milliards de dollars. Le peuple marocain qui est obligé de pratiquer la prostitution – y compris des enfants – pour survivre appréciera. Depuis quelques années, les cartels sud-américains et surtout colombiens ont choisi le Maroc comme destinataire de leur production de cocaïne afin de bénéficier de la filière des réseaux mafieux composés de Marocains immigrés en Belgique et aux Pays-Bas. Ceux-ci connaissent bien la façon d’écouler la « marchandise » en Europe grâce à toute une organisation qu’ils ont mise en place depuis des années. Il faut souligner le fait que les narcotrafiquants ont des connexions avec les groupes djihadistes, qui contrôlent totalement ou partiellement certains axes transfrontaliers. Nous y reviendrons dans le chapitre suivant.
Ces réseaux mafieux portent un nom : le penose est un mot d’origine néerlandaise qui désigne les organisations formées par des criminels néerlandais dont font partie les immigrés marocains aux Pays-Bas. La Mocro-Maffia désigne quant à elle les organisations mafieuses issues de l’immigration marocaine spécialisées dans le trafic de cocaïne et de drogue de synthèse et basées aux Pays-Bas et en Belgique. Ces réseaux mafieux sont actifs depuis les années 1990 et ont une relation privilégiée avec les cartels colombiens. Cette Mocro Maffia est aussi spécialisée dans le vol à main armée et la prostitution. Sachant que la diaspora marocaine est encadrée par le Makhzen, on peut en conclure que celui-ci chapeaute toutes les activités de la grande criminalité dans lesquelles sont impliqués certains membres de la communauté marocaine à l’étranger.
Le chantage au terrorisme : on l’a vu lors des différents attentats qui ont ciblé l’Europe ces dernières années, dont l’Espagne, la plupart des terroristes étaient soit des Marocains, soit issus de l’immigration marocaine. Le terrorisme étant lié au trafic de drogue qui génère des revenus permettant d’acheter les armes, les réseaux islamistes extrémistes se financent grâce à l’économie de la drogue mais aussi grâce à l’économie informelle très importante au Maroc. Ainsi les groupes terroristes et les réseaux du crime organisé collaborent-ils étroitement pour faire prospérer leurs affaires. Ces réseaux se développent grâce à la complicité ou la participation d’acteurs locaux qui tirent des bénéfices dans ces différents trafics. Le Makhzen, bien qu’il se targue d’aider l’Europe dans la lutte antiterroriste, contrôle tous les ressortissants marocains, citoyens lambdas mais aussi dealers, gangsters et « postulants » terroristes ou terroristes patentés, que ce soit au Maroc comme dans les pays où la diaspora est établie, et l’on peut s’interroger sur son implication dans les différents attentats terroristes. N’oublions pas que le Maroc a soutenu, armé et financé le Groupe Islamique Armé qui massacrait notre peuple, et qu’il a abrité l’émir du GIA Abdelhak Layada. Nous savons également qu’il soutient et finance le MUJAO ainsi que les groupes terroristes Rachad et le MAK, ces deux derniers étant impliqués dans diverses tentatives de déstabilisation de l’Algérie.
Le chantage à l’immigration : ce dernier point vient d’être illustré de façon tragique avec le carnage qui a eu lieu ce 24 juin à Melilla, car cette « opération bien menée » selon Pedro Sanchez participe à un jeu malsain et criminel auquel se livre le Makhzen marocain. En effet, celui-ci a laissé croître les mafias marocaines qui s’activent dans le trafic d’êtres humains et leur permet d’acheminer des migrants aux portes de Ceuta et Melilla via une route bien connue des services de sécurité. Les immigrants s’entassent alors dans des campements de fortune dans la campagne aux abords de la frontière, espérant pouvoir passer en Europe afin d’y trouver une vie meilleure que la misère qu’ils ont connue jusque-là. Régulièrement, le Croissant-rouge marocain vient leur apporter de la nourriture et leur prodiguer des soins, leur permettant juste de survivre dans des conditions extrêmement difficiles. Toute approche des barrières séparant le Maroc de l’Europe est immédiatement et brutalement refoulée, sauf quand l’entité voyou du Maroc veut exercer une pression sur l’Espagne et l’Europe. Au moment exact où le Maroc le décide, les portes s’ouvrent, les contrôles sont supprimés et les migrants se précipitent alors dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, les mafias leur procurant des embarcations pour traverser la Méditerranée vers l’Espagne. Chaque vague de migrants vers l’Espagne correspond à une exigence du Maroc, souvent liée à la reconnaissance de sa domination sur le Sahara occidental. Si l’Espagne cède à la pression marocaine, la vague se tarit comme par miracle.
Ce chantage a porté ses fruits puisque Sanchez a complètement renié la politique traditionnelle de l’Espagne à l’égard du Sahara occidental, foulant aux pieds les résolutions de l’ONU, et annonçant qu’un accord bénéfique serait signé avec le Maroc. Tous les partis espagnols ont rejeté cet accord et Alberto Núñez Feijóo, président du Parti populaire, principal parti d’opposition, a déclaré qu’il rejetait la position de Sanchez et que son parti soutenait le droit international au Sahara occidental. Ce manque de soutien de la politique de Sanchez à l’égard du Maroc a fortement contrarié le Makhzen marocain qui, en guise d’avertissement, a montré comment il pouvait ouvrir les vannes de l’immigration. Le massacre du 24 juin dernier par les soudards marocains a donc été organisé pour adresser un message très clair au gouvernement espagnol. Sachant que celui-ci manque de soutien interne et que l’économie espagnole est impactée par la réaction de l’Algérie de rompre le traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qui la lie à l’Espagne, il s’agit de faire passer au gouvernement espagnol toute envie de revenir en arrière concernant sa décision sur le Sahara occidental. Le message s’adresse aussi à l’opposition espagnole qui a tout intérêt à accepter la nouvelle politique du gouvernement Sanchez à l’égard du royaume de la drogue, du terrorisme, du trafic d’êtres humains, de la prostitution, du tourisme sexuel, de la pédophilie et du chantage, sous peine de voir des hordes de migrants sur le territoire espagnol. « Soit vous vous pliez à nos exigences, soit nous lâchons sur vous les migrants, la drogue et les terroristes », telle est la politique du Makhzen marocain. Et tout le monde se tait, accepte et dit merci. D’ailleurs, Sanchez a poussé la lâcheté jusqu’à féliciter le Maroc pour avoir utilisé et abattu plus d’une vingtaine de personnes.
Où sont les ONG ? Où est Amnesty International ? Où est la Ligue des droits de l’homme ? Où est RSF qui a fait un communiqué sur l’Algérie à propos du renvoi des « journalistes » à Oran ? Imaginons un instant que cela se soit passé en Algérie. La chorale de toutes les ONG internationales se seraient levées dans un bel ensemble pour condamner le massacre. Ici, rien, c’est le silence. Personne ne bronche. Mais ces couards de socialistes espagnols par contre, au lieu de s’en prendre au Makhzen marocain qui est la source de tous les maux, tirent à boulets rouges sur l’Algérie. Le plus tenace est ce petit roquet d’Albares, le ministre des Affaires étrangères, qui a déjà pleurniché auprès de Borrell en cherchant à impliquer l’Europe contre l’Algérie et qui maintenant veut alerter l’OTAN sur le danger représenté sur son « flanc sud ». Monsieur Albares, le danger sur votre flanc sud ne vient pas de l’Algérie mais du Maroc, cessez de vous voiler la face. Vous et votre gouvernement avez prouvé que vous étiez à la merci d’une monarchie archaïque et dépravée, assumez-le, et cessez de vouloir détourner l’attention de votre peuple sur l’Algérie qui n’a jamais cédé, elle, aux pressions de qui que ce soit, ni à aucune espèce chantage. Vous préférez vous lier d’amitié avec le royaume décadent du Maroc ? Bon vent. Nous vous souhaitons bien du plaisir.
Pour terminer, j’aimerais faire une petite mise au point destinée à tous les larbins de Hammouchi et de Mansouri qui viennent en renfort sur ma page Twitter pour y laisser leurs déjections dans une vaine tentative de me contrer. Sachez que vos insultes et vos menaces ne me feront jamais fléchir. Bien au contraire, vous m’encouragez à poursuivre mon combat contre vous. Ne soyez pas présomptueux, vous êtes insignifiants. Et ôtez-vous de la tête qu’il y a de la haine dans mes propos, j’énonce juste des faits avérés. Mais je comprends que le fait de vous envoyer votre propre image en pleine figure vous dérange. Effectivement, ce n’est pas beau à voir. Nous vous connaissons bien, vous avez toujours été envieux, fourbes et profiteurs. De vrais parasites. Quand vous attaquez ma famille de manière grossière et irrespectueuse, je vous réponds que, moi, je connais ma mère et mon père, contrairement à vous qui êtes la marmaille de Bousbir. Et que bien avant que votre maître Lyautey crée le grand lupanar dans lequel vous êtes nés, les Almohades dont je suis issu régnaient sur vos contrées. Quand vous me comparez à Kim Jong-un, je prends cela pour un compliment car j’ai beaucoup d’estime pour ce chef d’Etat qui ne se soumet à personne, contrairement à vous tous qui êtes les esclaves du Makhzen, lui-même larbin de l’entité sioniste d’Israël, de la France, de l’Espagne, du Portugal. Tout le monde vous a dominés. La fin de règne du roi des débauchés arrive à grands pas avec une grande famine dans tout le pays. Bientôt votre monarchie dégénérée appartiendra au passé et votre Makhzen échouera dans l’égout d’où il a été vomi. Et le monde s’en portera mieux.
Quant à mon dernier article dans lequel je dénonce les manigances du Makhzen contre le Jeux méditerranéens qui se déroulent à Oran, les neuf « journalistes » interdits d’entrée en Algérie se sont révélés être des espions. Chapeau donc à nos services de sécurité qui ont fait leur travail et ont empêché ces intrus de nuire à notre pays.
Malgré toutes les attaques du Makhzen marocain à l’encontre de notre pays, malgré ses tentatives de saboter les Jeux, tout le monde a félicité l’Algérie pour son accueil et pour la cérémonie d’ouverture qui a été un succès. Nous ne doutons pas un seul instant que ces Jeux seront une réussite.
Mohsen Abdelmoumena