Manque crucial de céréales dans les stocks mondiaux

Crise ukrainienne

La guerre en Ukraine a causé une
incroyable chute d’importation de
céréales à travers le monde entier
et l’Algérie aussi a été ciblé comme
plusieurs autres pays. Les
informations de l’OAIC révèlent
une collecte de 13 millions de
quintaux en 2021 et les éleveurs
des moutons témoignent un
manque énorme dans l’orge
actuellement et une augmentation
du prix du blé tendre.Le prix d’achat du blé dur qui était à 4500 DA
est passé à 6000 DA / quintal. le blé tendre
de 3500 DA à 5000 DA /q, l’orge de 2500 da
à 3000 DA/q. Dans la période 2019-2020, des
indices laissent penser que le commerce
mondial de céréales devrait atteindre un
volume proche de 413 millions de tonnes,
soit une progression d’à peine 0,5% par rapport
aux estimations de 2018‑2019, équivalant
à 2 millions de tonnes. Ce qui marquerait
aussi un fléchissement de 1,9% par rapport
au niveau record atteint en 2017‑2018.
Indiquent les estimations de l’Organisation
des Nations unies pour l’alimentation et
l’agriculture. Or, La production mondiale de
céréales devrait atteindre un niveau record
de 2.722 millions de tonnes en 2019, soit 71
millions de tonnes de plus qu’en 2018, l’utilisation
de céréales à l’échelle mondiale, elle
devrait atteindre un nouveau record en
2019‑2020 avec une hausse de1,5%, avec un
pic à 2.722 millions de tonnes. A en croire la
FAO, cette expansion devrait être particulièrement
prononcée pour les céréales secondaires,
dont l’utilisation devrait augmenter
de 1,3% par rapport à 2018‑2019, principalement
en raison de la forte demande des
secteurs de l’alimentation animale et des
industries. Quant aux stocks mondiaux de
céréales, les prévisions laissent penser qu’ils
devraient vraisemblablement connaître une
légère baisse en 2019 pour atteindre les 847
millions de tonnes et cette situation aurait
également pour effet de faire légèrement
baisser le ratio stock-utilisation mondial de
30,1% informe-t-on de même source.
L’Algérie, un gros client importateur
des céréales
L’ex- ministre de l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche Bouazgui Abdelkader
a annoncé il y a deux jours que la production
nationale des céréales pour la saison
des moissons 2016/2017 avait atteint 35 millions
de quintaux par rapport à la saison
de 2015/2016 qui était de l’ordre de 34,3 millions
de quintaux. Soulignons que la superficie
actuelle irriguée est estimée à 1,3 millions
d’hectares seulement alors que le secteur
de la céréaliculture à besoin de 3 fois
cette superficie. La production locale couvre
seulement 50% de la demande sur le marché
et la moitié qui reste représente une facture
d’importation dépassant de loin le un
milliard de dollars. Des économes font savoir
que la production mondiale de blé avait été
dans les 695 millions de tonnes en 2015 et
notre pays réputé en tant que grand consommateur
et importateur de céréales, occupant
ainsi la première place des pays vers
lesquels sont destinées les grandes cargaisons
de céréales en provenance du port
spécialisé de Rouan en France. Les cargaisons
de blé tendre acheminés vers l’Algérie
avaient dépassés les 25 000 tonnes de blé
tendre, elle avait importé en 2011 quelque 70
millions de quintaux et plus de 50 millions
de quintaux en 2012. Indique-t-on. L’office algérien
interprofessionnel des céréales OAIC
avait annoncé il y’a quelques temps avoir
acheté 500 000 tonnes de blé dur au mois
d’août 2012 afin de couvrir notamment les
besoins des premiers mois de l’année 2013
en prévision d’une hausse des prix des céréales
sur le marché international. A ce sujet
il faut savoir que la France reste le premier
producteur de céréales de l’union européenne
avec 70 millions de tonnes de céréales
et environ 35 millions de tonnes de
blé. Parallèlement le Maghreb qui comprend
l’Algérie, le Maroc et la Tunisie consomme
par ailleurs chaque année plus de 10 millions
de tonnes de blé tendre dont plus de 50 %
sont achetés sur le marché mondial. Et reconnaissons
le, la France assure une sécurité
sanitaire de production complète qui répond
aux attentes de la demande du
consommateur algérien . Durant les quatre
premiers mois de 2013, les importations algériennes
de blé ont augmenté de 11,5% et
la facture des importations a atteint 700,03
millions de dollars contre 627,79 millions
en 2012, révèle-t-on.
3,16 millards de dollars d’achat de blé
Les importations de blé tendre et dur ont atteint
1,873 million de tonnes les quatre premiers
mois de 2013, contre 2,021 millions de
tonnes à la même période 2012, en baisse de
7,32%. Notons que les achats de blé tendre
ont atteint les 557,45 millions de dollars
pour une quantité de 1,526 million de tonnes
contre 438,62 millions de dollars et 1,598
million de tonnes à la même période en 2012.
L’Algérie a importé durant les 4 premiers
mois de l’année 2013 une quantité de 345.763
tonnes pour le montant de 142,58 millions de
dollars contre précise-t-on l’achat de 423.244
tonnes pour 189,17 millions de dollars pendant
la même période de 2012. les chiffres du
centre national de l’informatique et des statistiques
indiquent que la facture d’achat «
blé tendre et dur » de l’Algérie a augmenté
de 14,5 % durant les cinq premiers mois de
2013 malgré une baisse de plus de 5,22%
des quantités importées. La facture des importations
de blé a atteint 913,34 millions de
dollars au cours de cette période de l’année
contre 841,88 millions de dollars à la même
période en 2012, précise le CNIS. Les importations
de blé tendre et dur ont atteint 2,451
millions de tonnes les cinq premiers mois de
2013, contre 2,586 millions de tonnes à la
même période 2012, en baisse de 5,22 % . les
achats de blé tendre ont atteint les 704,94
millions de dollars pour la quantité de 1,942
million de tonnes contre 550,785 millions
de tonnes en 2012.
Oki Faouzi