Nécessité de domestiquer les plantes sauvages pour préserver le patrimoine végétal

Environnement :

La domestication des plantes
sauvages s’impose pour préserver
le patrimoine végétal national
de plus en plus menacé par
la surexploitation anarchique et
les changements climatiques, a
alerté un expert dans le
domaine forestier. «Plus de
40% de la flore algérienne est
considérée comme rare, sans
compter les espèces menacées
de disparition et celles en voie
de l’être», a indiqué à l’APS
M. Ouahid Zanndouche, ancien
forestier et expert à la direction
générale de la Conservation des
forêts. «Ce taux préoccupant
devrait nous inciter à lancer des
actions urgentes pour la
conservation de notre patrimoine
végétal, notamment à
travers la domestication des
plantes sauvages», a-t-il préconisé.
Parmi ces espèces
menacées, M. Zanndouche a
cité certains produits forestiers
utilisés en phytothérapie traditionnelle
et en cuisine telles le
thym et le laurier, qui sont surexploités
par des particuliers à
des fins commerciales.
Outre la surexploitation, l’expert
prévient que l’arrachage anarchique
des plantes représente
l’un des principaux dangers qui
pèsent sur le patrimoine végétal
du fait qu’il menace la régénération
de la plante elle-même
et peut également nuire à
d’autres essences et impacter,
ainsi, la biodiversité des forêts.
Agence