Plusieurs accidents domestiques enregistrés durant les deux jours du sacrifice

Aïd El Adha

Plus d’une vingtaine de personnes ont été admises aux urgences médicales de l’établissement hospitalier public de
proximité de Sidi Lakhdar dans la wilaya de Mostaganem, suite aux mauvaises manipulations des accessoires durant
l’opération d’égorgement du mouton de l’Aïd El Adha.En effet, plusieurs médecins ainsi
que les paramédicaux exerçant aux
urgences des établissements sanitaires
de la wilaya mettent en garde
les citoyens qui s’improvisent en
bouchers occasionnels et qui payent
leur imprudence, pour se retrouver
dans la salle des urgences médicales.
Chaque année c’est le même
scénario. La majorité des admis aux
urgences sont des blessés aux mains
pour n’avoir pas su égorger le mouton
ou découper la carcasse. La plupart
de la population a recours aux
professionnels, généralement les
bouchers employés aux abattoirs
communaux qui sillonnent les cités
et proposent leurs services contre
rémunération. Mais, parfois, pour
certains citoyens, il est pratiquement
impossible de dénicher un
«égorgeur» (debbah), d’où le recours
à l’initiative propre. On sort alors
les grands couteaux et la hache, aiguisés
la veille chez le rémouleur
du coin, et l’on égorge la bête avec
l’aide de ses enfants et du conjoint.
C’est pourquoi, le corps médical
met en garde les citoyens, notamment
les enfants à l’effet de prendre
des mesures de sécurité et de manier
les accessoires d’abattage avec
précaution. « Ne jamais utiliser une
meuleuse pour affûter et affiler les
couteaux en présence d’enfants, ne
jamais laisser un chalumeau allumé
sans surveillance et ne jamais mettre
les couteaux et les haches à même
le sol ».
N.Malik