Les concessionnaires adressent une nouvelle lettre au Président Tebboune

Automobile

Le dossier de l’importation des
véhicules et du montage automobile
en Algérie ne connaît toujours
pas d’issue. Après plusieurs
promesses officielles sur le déblocage
de la situation, les
concessionnaires attendent la publication
du cahier des charges
régissant cette activité. Pendant
ce temps, les prix des véhicules
neufs et d’occasion sur le marché
national flambent.

Face à cette situation qui perdure
depuis plus de 3 ans, le Groupement
des concessionnaires automobiles
d’Algérie (GCA) a adressé
une nouvelle lettre au Président de
la République. Dans cette nouvelle
lettre datée du 7 juillet en cours et
relayée par plusieurs médias nationaux,
le Groupement des concessionnaires
a formulé de nouvelles
propositions pour sortir de la crise
automobile que connaît le marché
algérien.
En effet, tout en s’engageant à «
mettre en place une industrie locale
de l’automobile à travers une
véritable transformation technologique,
dans une période n’excédant
pas trois ans à compter de la date
de délivrance des crédits ».
Les concessionnaires automobiles
ont appelé à « ouvrir l’importation
aux véhicules neufs d’une manière
délibérée », tout en assurant « l’exploitation
optimale des devises, en
se basant sur deux points : les besoins
actuels du marché local et
les perspectives d’avenir du parc
automobile en Algérie ».
Les mêmes concessionnaires ont
proposé que la délivrance des crédits,
soit « conditionnée à une promesse
écrite, de la part du concessionnaire
bénéficiaire, d’une volonté
d’investir dans l’industrie automobile
dans un délai maximum
de trois ans ».
Ceci, ont-ils ajouté, à condition que
« la deuxième étape comprenne une
véritable percée dans l’industrie
automobile, par la coordination
entre les différents investisseurs »,
car cette coordination, ont-ils expliqué,
« vise à établir un socle solide,
l’industrie automobile en particulier
et l’industrie mécanique en
général »