«Ce texte repose sur le principe de la liberté d’investissement»

Zeghdar présente la nouvelle loi sur l’investissement au Sénat :

Adoptée le 27 juin dernier à l’Assemblée Populaire Nationale (APN), la nouvelle loi sur l’investissement a été présentée, hier, par le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, aux membres du Conseil de la Nation.
C’est lors d’une séance plénière au Conseil de la nation, présidée par Salah Goudjil, président du Sénat, consacrée au vote avec débat restreint sur le texte de loi, et en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, que Zeghdar a fait savoir que «ce texte s’inscrivait dans le cadre de la politique de diversification de l’économie nationale et constituait l’un des éléments devant être adaptés selon les exigences de la croissance économique nationale».

Selon le ministre, ce texte repose essentiellement sur la consécration du principe de la liberté d’investissement et d’initiative et la stabilité du cadre législatif de l’investissement et ce pour une durée minimum de dix ans, outre la simplification des procédures et la réduction du champ de compétence du pouvoir discrétionnaire de l’administration en matière de traitement des dossiers d’investissement, notamment ceux basés sur l’autofinancement et le renforcement des prérogatives du guichet unique dans le traitement des dossiers d’investissement dans des délais bien déterminés. La nouvelle loi porte également sur la limitation des avantages et incitations fiscales exclusivement à l’orientation et à l’appui à l’investissement dans certains secteurs ou régions auxquelles l’Etat accorde un intérêt particulier, en sus de l’adoption d’une approche pragmatique dans le traitement des investissements étrangers directs, en tenant compte de l’attractivité des investissements garantissant le transfert de la technologie et la création de postes d’emploi.

M. Zeghdar a souligné que l’élaboration de cette loi a tenu compte des suggestions soumises au Premier ministre par les différents représentants des organisations patronales et du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), ainsi que les conclusions de la Conférence nationale sur la relance économique. Le projet de loi permettra de développer les secteurs d’activités prioritaires et à haute valeur ajoutée, d’assurer un développement régional durable et équilibré, de valoriser les ressources naturelles et les matières premières locales, de privilégier le transfert technologique et de promouvoir l’innovation et l’économie du savoir, a-t-il ajouté. Le texte cible également la généralisation de l’utilisation des technologies nouvelles, la dynamisation de la création d’emplois pérennes, la promotion de la compétence des ressources humaines, et le renforcement et l’amélioration de la compétitivité et la capacité d’exportation de l’économie nationale, a-t-il encore ajouté. Dans le souci d’atteindre ces objectifs, a poursuivi Zeghdar, il a été procédé à la révision des règles d’élaboration de ce projet de loi, reposant sur trois éléments essentiels, à savoir l’investisseur, le cadre institutionnel chargé de l’investissement et la protection des intérêts de l’Etat. Djamila Sai