Guterres se dit «choqué»

Enfants palestiniens tués par les forces d’occupation sionistes

Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit «choqué» mardi, du nombre d’enfants palestiniens tués par les forces d’occupation sionistes.Dans le rapport annuel du SG des Nations unies, sur les crimes commis par les forces d’occupation sionistes au cours de l’année dernière, repris par l’agence palestinienne de presse, Wafa, M. Guterres a critiqué l’occupation sioniste «pour ses attaques répétées contre les enfants palestiniens», se disant «choqué» par le meurtre et les blessures d’enfants palestiniens lors de frappes aériennes sur des zones densément peuplées, le recours aux tirs par balles réelles, et par la poursuite de l’impunité pour ces violations et agressions.
Le chef de l’ONU a, à cet effet, réitéré son appel aux forces sionistes pour faire preuve d’un maximum de retenue afin de protéger des vies et à mettre fin à tout recours excessif à la force contre des enfants. Il a également appelé l’entité sioniste «à enquêter sur tous les cas d’utilisation de balles réelles».
Selon Wafa, le document onusien a également mis en lumière la question des enfants palestiniens qui se trouvent dans des prisons de l’occupation sioniste. Cette dernière a été appelée à mettre fin à la détention administrative.
Le SG de l’ONU a également exprimé son inquiétude face à l’escalade des attaques sionistes contre les écoles et les établissements d’enseignement dédiés aux enfants, soulignant la nécessité de leur fournir l’aide humanitaire et sanitaire nécessaire sans aucun obstacle.
De son côté, le représentant permanent de la Palestine auprès de l’ONU, Riyadh Mansour, a salué le rapport onusien, le qualifiant d’«étape positive». Depuis 2015 et jusqu’à fin mars 2022, plus de 9 000 enfants palestiniens ont été arrêtés par les forces d’occupation sionistes, avait déploré le Club des prisonniers palestiniens dans un rapport.
En 2021, près de 80 enfants ont été tués par les forces sionistes en Cisjordanie occupée, et 61 autres à Ghaza, selon l’ONG internationale pour la défense des droits des enfants, Defence for Children International.