Quand perpétuer l’art musical palestinien est un acte de résistance

«Être musicien à Ghaza»

S’il fait trembler bien des murs, l’effroyable vacarme des bombes israéliennes ne parviendra jamais à étouffer les sonorités patriotiques que la musique et les chants traditionnels palestiniens exaltent. Elles résonnent et résonneront toujours à Gaza, l’enclave martyre, ainsi que dans les coeurs de ses habitants, car elles sont le plus puissant des hymnes à la Résistance face à l’oppression.
Ils s’appellent Mahmoud Abou Saada, Hassan Kharoub, Chaima Khaldi, Ahmad Kharoub et Salah Hajine, sont respectivement percussionniste, professeur de musique, chanteuse, chanteur, et directeur du Centre palestinien de développement des talents, et témoignent, devant la caméra de Yasser Agha, de leur acte de résistance au son de leur instrument ou de leur voix.
Ces cinq artistes gazaouis passionnés, qui perpétuent courageusement la tradition musicale de leur pays sous le joug cruel d’Israël, insistent sur l’importance de lutter, chaque jour que Dieu fait, pour que la musique et les chants palestiniens soient plus forts que le bruit des bombes.
Nous vous invitons à découvrir « Etre musicien à Ghaza », le nouveau reportage toujours aussi édifiant et inspirant réalisé par le tandem que forment Yasser Agha et Ziad Medoukh, l’universitaire, écrivain et poète francophone que nous avons eu le plaisir d’interviewer à plusieurs reprises et dont nous relayons régulièrement les belles actions pédagogiques et ludiques menées auprès des enfants de Gaza.
Ce documentaire s’inscrit dans la continuité de leurs magnifiques opus précédents : « Etre jeune à Gaza », « Etre femme à Gaza », « Etre paysan à Gaza ».n