Pour qui roule le chargé du suivi des projets ?

Tiaret

Les nouvelles cités occupées par les bénéficiaires ont connu une série de réclamations, a-t-on appris sur les lieux, à l’image des 750 logements de Oued Tolba «Saada». Une fois les entrepreneurs ont plié bagage, les problèmes poussent comme des champignons, dont le réseau d’AEP, les travaux ne répondent pas aux normes, car les vannes de la principale sont pleines de sable, un projet mort-né depuis près de 8 mois, les agents de l’ADE n’arrivent pas à intervenir pour enterrer l’anomalie. On assiste au système «D», si le premier creuse, le second débouche et le citoyen court pour l’achat du précieux liquide. Faut -il aussi signaler, lors du relogement des 750 occupants, une partie des toits sans cheminées, grâce à l’intervention des agents de l’OPGI, le calme a gagné le terrain. Pour le mur de la clôture estimé à des centaines de millions de centimes a causé des dégâts. Suite aux fortes pluies qui se sont abattues dernièrement sur la région, le mur de soutènement construit quelques mois auparavant s’est complètement effondré. Pour les dégâts, on signale la chute des poteaux de l’éclairage public, heureusement aucune victime. Avec l’accélération du rythme des réalisations, certains projets ont connu la politique du bricolage et du rafistolage. Qu’attendent les pouvoirs pour l’ouverture des enquêtes afin de barrer les routes aux mécontents et aux manifestants ? Pour rappel, à chaque opération de remise des clés, on assiste à des réclamations, de manque des accessoires, robinets, serrures, prises d’électricité et des fuites d’eau et gaz de ville. Même les instructions du premier responsable n’ont pas encore trouvé le chemin, à l’image des 500 logements, un quota pour boucler le social non encore distribué, prévu le 5 juillet dernier. Selon certains, une panoplie de réserves sur la table des négociations. A propos des cent unités ont connu un litige entre les deux parties depuis des années, qui tarde à voir le jour. Une combine entre les chargés de suivi et les pseudo-entrepreneurs restent à expliquer ? On parle de la qualité et les normes internationales, mais à Tiaret chacun gère à sa manière.
Hamzaoui Benchohra