La gestion des oeuvres sociales de l’APC de Tlemcen dans le viseur

Tlemcen

Devant le mutisme des uns et des autres, les agents communaux de Tlemcen, ignorés, voire livrés à eux mêmes, compte tenu de la détérioration de leur cadre de vie sur le plan social dont la gestion des oeuvres sociales confiée à un repris de justice après l’écartement du président de ladite commission élue, suite à des élections locales sous prétexte que ce dernier lui a refusé de se procurer à l’occasion du 8 mars une vingtaine de téléviseurs que son successeur a ramené au grand bonheur du maire lequel les a remis à des personnes privilégiées, une situation qui est derrière la grogne des travailleurs lesquels dénoncent ouvertement la gestion anarchique des affaires sociales de la commune. A ce titre, ils disent que les conventions établies auprès des établissements permettant l’acquisition d’appareils électro-ménagers dont certains se sont acquittés de leurs dettes continuent de faire l’objet de ponction sur salaire, alors que les dettes auprès de ces derniers s’élèvent à plus de 2 milliards, nous dit-on. Quant aux aides liées à l’achat de moutons de l’Aïd dont le coût est élevé, ne profite qu’à une autre frange de l’APC et les proches du maire, et là, les dettes envers l’éleveur de l’an dernier sont estimées à 5 millions de dinars. Par ailleurs, nos sources dénoncent la gestion du parc de Lalla Setti confiée à un agent de nettoyage spécialisé qui n’est autre que le chauffeur du maire actuellement absent pour une prise en charge médicale à l’étranger. Quant au comité des fêtes, ce dernier n’a pas présenté son bilan depuis 2002, se permettant de s’offrir des repas luxueux chiffrés entre 2.000 et 3.000 DA, feront remarquer certains. Tels sont les résultats d’une gestion incitant les pouvoirs publics à l’ouverture d’une enquête afin de lever le voile sur cette affaire scabreuse.
S T.Smain