Quelle influence ?

Education et environnement

Le mot cognitif, terme technique de linguistique se dit des processus par lesquels un apprenant acquiert des connaissances sur divers domaines.

Il s’agit donc, en milieu scolaire de l’apprentissage par des supports pédagogiques et des méthodes appropriées. On peut également définir le contrôle cognitif par la capacité à réguler la pensée qui nous ouvre la voie du savoir et de la connaissance. Ceux qui ont une longue expérience de la pédagogie et de la psychologie de l’enfant ont découvert que les groupes d’apprenants dont on a la charge, apportent des preuves indiscutables de la différence dans la capacité d’assimilation des cours donnés à l’école. Les uns comprennent ce qu’on leur enseigne du premier coup, d’autres demandent qu’on leur répète ce qu’on leur dit et des explications supplémentaires.

L’art d’enseigner c’est la répétition
Les meilleurs maîtres de l’école, férus de psychologie de l’enfant et d’expérience pédagogique sont conscients de la nécessité de répéter le cours sous différentes formes pour permettre à tout le monde, sinon à l’écrasante majorité d’assimiler. Que d’élèves qui ont rencontré des difficultés de compréhension, ont réussi dans leur vie scolaire et sont devenus des médecins, ingénieurs et bons gestionnaires!
L’enseignant conscient de ses responsabilités considèrent les efforts intellectuels et physiques qu’il fait au quotidien comme un devoir sacré. L’éducation et l’environnement sont donc déterminants, et leur influence est indiscutable sur le contrôle cognitif des enfants. Plus ils sont épanouissants, mieux les enfants acquièrent de connaissances dans des conditions qui assurent la qualité et la quantité, dans des domaines qui exigent d’eux, à l’avenir, d’être performants et créatifs. L’éducation doit avoir pour objectif de préparer ses apprenants à bien penser, car la pensée intervient dans tous les champs de la connaissance ou l’apprentissage : salle de cours, atelier de travaux manuels, terrain de sport, classe de musique.
Si on a cité tous ces domaines qui offrent à l’enfant des éventails de vocation, c’est pour les aider à trouver facilement la voie pour laquelle il est destiné. Sur la capacité à réguler la pensée Les chercheurs, auteurs d’ouvrages en psychologie de l’enfant ont tenu à faire savoir aux enseignants beaucoup de choses sur l’anatomie du cerveau ; ils ont le devoir de prémunir les enfants sur les moyens qui leur permettent de réguler leur pensée et de connaître leur cognitif c’est-à-dire cet ensemble des grandes fonctions permettant à l’organisme d’interagir avec le milieu (perception, mémoire, intelligence).
L’expérience pour ceux qui ont fait preuve de concentration sur les réactions des enfants pendant le cours, a apporté des preuves certaines sur les besoins pédagogiques. La pratique du métier doit aussi permettre à chaque enseignant de connaître que le cerveau a une réelle influence sur les capacités des apprenants à saisir ce qui a été dit, à repenser les réponses des participants aux questions posées, à mémoriser, à donner un sens personnalisé à chaque notion acquise, à comprendre. Le contrôle cognitif va d’un seul sillon du cerveau ou de plusieurs sillons. Ce qui se traduit par des aptitudes à saisir au vol les mécanismes des opérations arithmétiques comme la soustraction, la division pour les plus petits. Ce contrôle cognitif subit l’influence de l’environnement et de l’éducation, c’est pourquoi, d’un individu à autre, d’une population scolaire à une autre, il y a des différences. Les enseignants qui font preuve de dextérité et de maîtrise de l’anatomie du cerveau, facteur de différences, obtiennent des résultats concluants. Par environnement on veut dire l’école.

Autres facteurs de réussite pour les enfants
Il s’agit des disciplines dites extrascolaires qu’on a tendance à négliger, sinon à bannir, en milieu scolaire, parce qu’on ignore totalement leur apport considérable au travail et à l’épanouissement. Les pays dits avancés dans tous les domaines font de la recherche et des expériences pour connaître l’impact du sport, du travail manuel, sinon de la musique et du chant sur le comportement des enfants et leurs aptitudes à assimiler les matières essentielles comme les mathématiques, les langues. On ne sait pas encore qu’avoir la maîtrise d’une langue ou de deux langues, ou être polyglotte pour un jeune, est un atout majeur pour réussir dans sa vie scolaire d’abord puis professionnelle.
Une expérience a apporté la preuve qu’apprendre la musique qui est un moyen de communication artistique, facilite l’apprentissage des langues. On revient au contrôle cognitif et à la discipline du cerveau. La maîtrise des notes de musique, par un instrument comme le violon, le piano, la flûte, permet d’affiner ses connaissances, de mieux exercer les fonctions exécutives dépendant du cerveau qui se retrouve sollicité pour la mémorisation, la réflexion, la concentration, l’imagination, l’intelligence, l’esprit ainsi exercé devient très vif, l’individu se retrouve ainsi capable de planifier son comportement et d’avoir une intelligence pragmatique.
Abed Boumediene