La bureaucratie existe toujours

Boumerdès

Les pratiques injustes non réglementaires, les piétinements de la réglementation en vigueur, le non-respect des dispositifs administratifs, les dépassements, les abus d’autorité, les lenteurs bureaucratiques de certains chefs de daïra qui ont omis d’accélérer la procédure de la régularisation des bâtisses, selon la loi 15-08.
Comment se fait-il qu’un dossier complet puisse rester plus de 12 ans au niveau de la commission de daraise pour, en dernier ressort, être retourné au service technique de l’APC de Bordj-Menaïel et retransmis au niveau de la DUC de la wilaya de Boumerdès ?
C’est grave ce qui se passe dans la wilaya de Boumerdès. Là aussi il y a anguille sous roche, tout est planifié par la complicité du chef de daraise de Bordj-Menaïel en complicité avec l’entreprise de gestion qui n’a jamais rien réalisée, si ce n’est que soutirer de l’argent aux honnêtes citoyens propriétaires dans la zone d’activité, et encore mieux que cela, ces derniers se sont constitués en association pour défendre leurs causes et, par trois fois, ils ont écopé d’un refus total. C’est grave ce qui se passe dans notre pays.
Le wali de Boumerdès ne cesse de multiplier les formules pour alléger les contraintes des citoyens face à une administration de plus en plus pesante et contraignante, certains cadres de nos institutions étatiques n’hésitent pas à s’autoproclamer chefs suprêmes et représentants exclusifs du pouvoir exécutif en Algérie et nous sanctionnent sans état d’âme.
Installation de Srikhi Saeed, comme nouveau directeur à la tête de la Direction des anciens Moudjahidine, en succession à Mme Bouderbala Faiza, appelée à d’autres fonctions, la cérémonie d’investiture auxquels ont assisté messieurs le président de l’APW de Boumerdès Youcef Tellache et le secrétaire général de la wilaya, un discours a été prononcé par le premier responsable de la wilaya de Boumerdès qui a accueilli le nouveau arrivé à la Direction des Moudjahidine et lui a souhaité plein succès dans les tâches qui lui sont assignées, tout en remerciant l’ancienne responsable pour tout ce qu’elle a réalisé durant son mandat en lui souhaitant succès et récompense.

Travaux de la deuxième session ordinaire du conseil de l’APW
La deuxième session du conseil de l’APW s’est déroulée en présence du wali de Boumerdès, les travaux du conseil se sont poursuivis pour le deuxième jour consécutif sous la présidence de Youcef Tellache, président de l’APW et des membres élus afin de discuter des dossiers restants.
1 : Dossier de compte administratif pour 2021.
2 : Dossier budgétaire pour l’année 2022.
Les travaux ont débuté par la présentation d’un rapport détaillé par le président du comité, il a été caractérisée par un faible revenu fiscal et ceci pour que la loi de Finances pour l’année 2022 inclut la réduction du pourcentage de tirage sur l’activité, les vingt-cinq pour cent professionnels et l’exonération des entreprises productrices de payer cette taxe, selon les dispositions des articles 58 et 59 de la loi.
En sa qualité de représentant de l’administration locale, Souriante Salami a présenté devant les membres de l’APW un rapport de présentation sur le dossier de compte administratif de l’exercice 2021 et le projet du budget supplémentaire de la wilaya pour l’année 2022 qui a été approuvé par les membres du conseil.
En tant que président de l’APW, Tellache Youcef a abordé dans son discours de nombreux aspects qui se concentrent principalement sur les efforts consentis par les autorités de l’Etat et dirigés par le wali de Boumerdès dans le développement, que cela a été réalisé ou en cours, cependant, pour leur part, les directeurs d’exécutifs ont présenté des interventions à travers lesquelles ils ont répondu aux préoccupations des membres élus de l’APW qu’ils ont soulevées lors de la session précédente.
En tout état de cause, nous sommes dans un pays libre, un Etat de droit, un pays qui a acquis son indépendance au prix d’un million et demi de chouhada et des milliers de moudjahidine qui ont subi les pires tortures et qui traînent jusqu’à aujourd’hui les séquelles.
Autrefois les Algériens dans les campagnes ou dans les villes ont vécu une hogra émanant du colonisateur, ils ont été spoliés de leurs biens, de leurs terres, la hogra en Algérie, ce sentiment d’humiliation, d’injustice est bien connu des Algériens.
Ils l’appellent «hogra», cette dernière fait partie de la vie de tous les jours, la hogra, c’est lorsque les portes de l’administration se referment.
Non à l’injustice, la hogra (un mot très utilisé dans le jargon des Algériens quand ils se sentent oppressés, humiliés) par des responsables de l’administration algérienne. Il est vrai que la bureaucratie dans notre pays continue son chemin et constitue une réelle menace pour chacun de nous, c’est la raison qui a fait perdre confiance au peuple algérien, donc il faut dénoncer ce genre de comportements, ne nous taisons plus.
Le piétinement de la réglementation, le non-respect des dispositifs administratifs, la complicité et la complaisance qui ne profitent qu’à des intérêts personnels, la falsification et autres.

La question qui se pose :
Le vœu de notre gouvernement, et à sa tête le Président de la République, en l’occurrence Abdelamadjid Tebboune, et par le biais de son Premier magistrat de la wilaya de Boumerdès, chef de l’exécutif à vouloir respecter les lois de la République est une responsabilité juste et respectable et qui fait honneur à la gloire de notre pays et de son commis de l’Etat, en l’occurrence Yahia Yahiaten, un homme qui est toujours à l’écoute des citoyens.
Malheureusement, des responsables de l’administration algérienne continuent de faire ce que bon leur semble et s’en foutent des directives qui leur sont assignées.
La preuve en date du 9 juin 2022, une réunion extraordinaire ayant regroupé les directeurs de l’exécutif de la wilaya, du chef de cabinet, du secrétaire général de l’administration, du cadastre, du directeur de la Conservation foncière, du médiateur de la République, du président de l’APC de Bordj-Menaïel, de la directrice de l’entreprise de gestion Divindus, du chef de daira de Bordj-Menaïel et des représentants des propriétaires de terrains de la zone d’activité de Bordj-
Menaïel, du P/APW de Boumerdès une réunion déclenchée par le Premier magistrat de la wilaya pour débattre d’un problème litigieux afin de trouver une solution rapide qu’endure les citoyens dans la zone d’activité.
Depuis quand des propriétaires de parcelles de terrain ayant jeté toutes leurs économies pour construire dans la légalité selon la réglementation en vigueur sont dans l’obligation de s’acquitter des frais de participation ? La question qui se pose est la suivante : les acquéreurs dans la zone d’activité sont-ils propriétaires ou locataires ?
M. Yahiaten a pris connaissance des documents et a constaté que les acquéreurs dans la zone d’activité sont des propriétaires possédant des actes de propriété notariés dûment enregistrés auprès de la Conservation foncière, donc l’article 64 de la Constitution garantit la propriété privée.
Cependant, il a tenu à ce que la zone d’activité de Bordj-Mentale soit sous la tutelle de la collectivité locale (APC de Bordj-Mentale) et que le président de l’Assemblée populaire de Bordj-Menaïel entame la procédure de transfert en collaboration avec Divindus afin de mettre fin à ce litige qui perdure depuis pas mal d’années, et qu’avant 2023, la zone d’activité serait sous la tutelle de l’APC de Bordj-Menaïel et qu’aucune autre facture ne serait transmise aux acquéreurs. SVP ne vous moquez pas d’honnêtes citoyens qui ne réclament que leurs droits légitimes.
Malheureusement dans le PV de réunion tout a été relaté sauf qu’il ne porte aucune mention pour la date-butoir pour 2023, mais qu’il a été dit qu’à l’avenir, la zone d’activité reviendrait à l’APC. Et dire que lors de la réunion du Conseil des ministres du 28 février 2020, il a été décidé par le président de la République
M. Abdelmadjid Tebboune que toutes les zones d’activités seront sous la tutelle des APC.
Kouider Djouab