Les nouvelles possibilités offertes par les «wearables» pour lutter contre les problèmes de sommeil les plus courants

Samsung

Sleep Health, la revue médicale de la National Sleep Foundation (États-Unis), suggère dans une étude publiée que la Galaxy Watch4 pourrait être utilisée pour mesurer l’apnée obstructive du sommeil.
Dans l’étude, les dispositifs portés au poignet tels que la Galaxy Watch4 se sont avérés précis dans la mesure continue des niveaux de saturation en oxygène (SpO2) des personnes. Cela donne aux chercheurs sur l’apnée obstructive du sommeil la possibilité d’analyser les données recueillies par le wearable.
Une équipe de recherche conjointe du Samsung Medical Center et de Samsung Electronics a comparé les mesures SpO2 de la Galaxy Watch4 aux méthodes traditionnelles, notamment la mesure de la SpO2 par polysomnographie (PSG) et les niveaux d’apnée du sommeil utilisés en médecine du sommeil. L’étude a porté sur 97 personnes âgées de 13 à 44 ans souffrant de troubles du sommeil. Les participants ont été classés dans les catégories suivantes : apnée obstructive du sommeil normale, légère, modérée ou sévère. Les chercheurs ont mesuré le SpO2 simultanément avec la Galaxy Watch4 et le système traditionnel au bout du doigt. Les résultats des deux tests ont été similaires, prouvant que la Galaxy Watch4 mesure correctement les niveaux de saturation en oxygène pendant le sommeil et que le wearable peut être utilisé pour surveiller les apnées obstructives du sommeil. L’étude conclut que la Galaxy Watch4 peut contribuer à réduire les coûts élevés et les besoins hospitaliers associés aux instruments traditionnels en suivant les habitudes de sommeil quotidiennes à partir d’un wearable. Le dispositif de mesure de la fréquence cardiaque et de la saturation a été utilisé pour mesurer la saturation en oxygène du sang périphérique (SpO2). L’appareil de mesure de la fréquence cardiaque et de la saturation, situé sur la partie inférieure du wearable, est en contact direct avec la peau. L’apnée obstructive du sommeil est un trouble du sommeil courant qui toucherait jusqu’à 38 pour cent de la population adulte. Ce trouble se traduit normalement par une obstruction répétée des voies aériennes supérieures pendant le sommeil. Il en résulte une diminution de la saturation en oxygène, des réveils fréquents et une augmentation de l’activité sympathique.