Basilique Sainte-Crispine Un chef d’œuvre archéologique, à architecture singulière

Ce vestige se trouve au milieu de la basilique Sainte-Crispine, au centre de Tébessa, se distinguant par son mode architectural unique en son genre comparativement aux autres ouvrages similaires érigés par les byzantins, est-il relevé dan plusieurs recherches archéologiques.
Ce vestige de 200 mètres de long, 1,5 mètre de hauteur et 9 mètres de profondeur sous terre, a été conçu conformément à une architecture singulière avec notamment des toits arqués pour mieux supporter le poids qui se trouve au-dessus, a précisé Lotfi Azzedine.
Leurs constructeurs, a-t-il ajouté, ont recouru à des matériaux solides et à des formes archéologiques ingénieuses pour assurer la solidité des murs et des toits arqués de cette construction souterraine que représente les hécatompyles de la basilique Sainte-Crispine qui conservent à ce jour leur beauté et demeurent quasiment intactes après près de deux milles ans de leur édification.
Les études et recherches archéologiques ont reconnu la solidité du lieu construit afin de servir de cimetière pour les chrétiens martyrisés durant cette période dont la Sainte Crispine, le chevalier Maximilien et plusieurs dizaines d’autres, selon le même cadre.
La première découverte de ces hécatompyles remonte à la période d’occupation française en 1944 avec la mise au jour de sépultures, de lieux de culte et des ouvertures d’aération, selon le même responsable.
Les recherches historiques indiquent que le premier lieu de culte découvert au milieu de ces couloirs souterrains contenait une croix et un autel avec, au bout de ces couloirs, des restes humains qui appartenaient vraisemblablement à une famille de la classe gouvernante convertie au christianisme à cette même période, selon la même source.
APS