L’approche sécuritaire algérienne est juste

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L’expert en sécurité, Ahmed Mizab, estime que le rapport américain, qui a confirmé que l’Algérie avait vaincu le terrorisme grâce à l’action de sécurité préventive, a confirmé que l’approche sécuritaire mise en œuvre par les autorités algériennes, a fait de notre pays un modèle à suivre en la matière. Dans des propos recueillis par la Chaîne I de la Radio algérienne, l’expert a fait ressortir que ce rapport a souligné que l’Algérie constitue une équation unique dans la région dans le cadre de la guerre contre le terrorisme et a pris, par exemple, deux éléments de base et qui ont constitué les éléments de la victoire de l’Algérie sur ce phénomène : l’emploi optimal des renseignements de sécurité et des plans de sécurité préventifs.
L’expert a expliqué que l’Algérie a été en mesure de créer un environnement rejetant toute présence terroriste, alors que la conscience sociale dans le cadre de la lutte contre le phénomène terroriste a atteint un haut niveau de vigilance, ce qui a permis à l’Algérie de devenir une locomotive, ainsi que l’acteur principal dans la lutte anti-terroriste dans la région, et même une source de sécurité et de stabilité dans le domaine de la guerre contre le terrorisme. Fait probant : dernièrement, les deux terroristes Zerrouk Belkacem, dit Abou Anes et Djilali Abdelkader dit Moussa, capturés à Skikda, ont avoué que les résidus du terrorisme encore isolés dans certaines régions du pays «sont déconnectés de la réalité, fourvoyés et agissent selon des mythes infondés».
Dans des aveux diffusés par la Télévision algérienne, le terroriste Zerrouk Belkacem, qui a rejoint les groupes terroristes en 2005 dans la wilaya de Jijel, a évoqué l’activité de ces groupes qui, à l’époque, trouvaient de l’aide auprès des éléments de soutien à travers les opérations d’approvisionnement en produits alimentaires de base. Ce soutien «a commencé à diminuer progressivement à partir de 2013 en raison du siège imposé par les forces armées», a-t-il souligné. Il a dit «avoir appréhendé» une maltraitance par les forces de l’Armée après s’être rendu aux éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP), suite à l’opération de ratissage effectuée récemment dans les bois d’Oued Douar à Skikda.
L’appréhension, poursuit-il, émanait de «l’image fausse» inculquée dans l’esprit des terroristes, affirmant que «le traitement réservé par les éléments de l’Armée était inattendu, en ce sens que l’image que j’avais en tête était une sorte de voile derrière lequel tout était obscur». De son côté, le terroriste arrêté, Djilali Abdelkader, dit Moussa, qui a rejoint les groupes terroristes en 2015 a dit regretter ses activités criminelles, qualifiant ses actions «d’erreur à ne pas commettre par les autres».
L. A.