Le dossier toujours en «stand-by»

Importation des véhicules neufs et d’occasion

Le marché de l’automobile connaît depuis quelques années une crise profonde en raison de la suspension de l’importation des véhicules neufs et d’occasion et de la fermeture des usines de montage de véhicules. Ces dernières jours, des informations portant sur la délivrance de licences d’importation de véhicules ont circulé sur les réseaux sociaux.
Le groupement des concessionnaires automobile d’Alger (GCA), a rappelé, dans une note publiée dimanche dernier, que « seul le ministère de l’Industrie est habilité à véhiculer les bonnes informations », en ce qui concerne le dossier automobile.
Le Groupement a également démenti les informations relayées par les réseaux sociaux et même certains médias, affirmant qu’une douzaine de concessionnaires allaient bénéficier prochainement de licences d’importation de véhicules neufs, et un budget de 2 milliards de dollars allaient être alloués pour l’importation de 200.000 véhicules.
Le GCA a souligné que la réponse du ministère de l’Industrie concernant la délivrance des autorisations d’importation aux concessionnaires, « est attendue depuis maintenant 11 mois et le dossier est encore en stand-by ».
En ce qui concerne la somme allouée à l’importation des véhicules, le Groupement a rappelé que la somme en question a été évoquée dans le Décret exécutif 20-27 du 19 août 2020, par l’ancien ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali.
Pour rappel, en décembre dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait ordonné, lors d’un Conseil des ministres, la révision immédiate du cahier des charges fixant les conditions d’importation des véhicules et l’accélération de l’annonce des concessionnaires agréés.
Le Chef de l’Etat avait insisté sur l’impératif de fournir un réseau de services après-vente, au niveau régional et dans les grandes villes, en tant que condition pour accepter les dossiers des concessionnaires, a précisé le communiqué. Abdelmadjid Tebboune avait rappelé, dans ce sens, que la loi n’interdisait pas l’importation individuelle des voitures.
Djamila Sai