Le lynchage d’un individu dans la daïra de Kaïs, l’assassinat d’un enfant de quatre ans, la mort d’un policier devant le siège de la Sûreté nationale de Khenchela et les diverses agressions dont le chef-lieu de wilaya a ont été le théâtre, a été encore la «goutte qui a fait déborder le vase» et qui a fait réagir la société civile qui a été une nouvelle fois contrainte de tirer la sonnette d’alarme en ce qui concerne la situation sécuritaire dans la wilaya de Khenchela qu’elle juge très inquiétante. Dans un papier récent, voire notre édition « La Nouvelle République » du 7 juin 2022, les représentants de la société civile ont par le biais de la presse interpellé les hautes autorités de l’Etat sur la recrudescence de de la violence et l’insécurité qui prévaut dans la wilaya de Khenchela. Cet état de fait a inquiété énormément les représentants de la société civile et les dirigeants des partis politiques qui ne sont pas restés les mains croisées, appelant à l’intervention urgence des hauts responsables du pays. Pour rappel, les multiples crimes, les tentatives de meurtre et surtout les derniers incidents qui ont secoués le chef-lieu de wilaya, les daïras et les communes de la wilaya ont été à l’origine des « cris de colère » des représentants des habitants de la région. Selon des informations dignes de foi, nous avons appris que sur instruction du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, plusieurs responsables à leurs tête le premier chef de l’exécutif ont été démis de leurs fonctions. Les responsables de la société civile avec qui nous nous sommes entretenus à ce sujet n’ont pas manqué de remercier le Président de la République qui, selon eux, a tenu l’ensemble de ses engagements pris lors de sa dernière visite à Khenchela dans le cadre de la campagne électorale. Nos interlocuteurs ont indiqué que quatre mois après la nomination d’un nouveau staff dirigeant, à savoir (wali, secrétaire général et chef du cabinet), la situation est restée inchangée, notamment sur le plan sécuritaire. Ces derniers ont ajouté que les habitants du chef-lieu de wilaya de Khenchela ne se sentent plus en sécurité. Toujours et selon ces derniers, plusieurs internautes qui gèrent des pages sur les réseaux sociaux ont lancé des appels à la population, appelant à la vigilance et demandant aux citoyens de ne pas sortir très tôt le matin et de ne pas rester très tard dans la nuit. Nous avons appris également qu’un appel à la population a été également lancé sur Facebook mettant en garde les citoyens qui se rendent la prière du matin « salat el Fedjr ». Sur cette publication, nous pouvons lire : « Nous recommandons aux citoyens de ne pas mettre leurs vies en danger, surtout ceux qui partent tôt le matin pour accomplir les prières dans des mosquées en raison de la barbarie des groupes de malfaiteurs qui sévissent au chef-lieu de wilaya». Selon plusieurs informations rapportées par les réseaux sociaux, l’individu assassiné dans la ville de Kais serait un repris de justice. Il aurait été capturé par des membres d’une même famille, alors qu’il tentait de procéder à un vol au niveau de leur domicile. Toujours et selon les mêmes informations, il aurait été attaché et ramené dans un endroit où il aurait été violemment torturé avant d’être jeté probablement devant l’hôpital de la ville. La victime est décédée des suites de ses blessures, a-t-on appris. « Cet état de fait nous a fait rappeler le drame de Larbaa Nath Irathen », a indiqué un internaute. Selon des informations rapportées par des médias de la région, l’assassin du petit garçon de quatre ans n’est autre que son oncle maternel. Les échos de ce drame parlent d’une histoire d’héritage. Pour ce qui est de la mort du policier, rien n’a filtré pour l’instant. La victime aurait utilisé son arme de service contre lui devant la Sûreté de wilaya, ont indiqué plusieurs internautes. Dans les commentaires, les citoyens de Khenchela ont indiqué que le défunt était un brave homme et qui selon certains, il a été marginalisé et ses droits bafoués. En raison de l’absence de réactions officielles, il faudrait bien entendu prendre toute ces informations avec beaucoup de prudence. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons jugés utiles de prendre attache avec les autorités de la wilaya. « Le wali et le chef du cabinet se trouvent en congé », nous a-t-on répondu au niveau de leur secrétariats. Les intérimaires de ces derniers ne sont pas dans leurs bureaux, ont-ils également ajoutés. Il est de même pour la cour de Khenchela où il nous a été répondu que le procureur général est également en congé annuel et que son intérimaire le procureur adjoint chargé de la communication ne souhaite pas parler aux journalistes. Nous y reviendrons avec beaucoup de détail, dans nos prochaines éditions. Moncef Redha

Malgré les directives du président de la République

Le lynchage d’un individu dans la daïra de Kaïs, l’assassinat d’un enfant de quatre ans, la mort d’un policier devant le siège de la Sûreté nationale de Khenchela et les diverses agressions dont le chef-lieu de wilaya a ont été le théâtre, a été encore la «goutte qui a fait déborder le vase» et qui a fait réagir la société civile qui a été une nouvelle fois contrainte de tirer la sonnette d’alarme en ce qui concerne la situation sécuritaire dans la wilaya de Khenchela qu’elle juge très inquiétante.

Dans un papier récent, voire notre édition « La Nouvelle République » du 7 juin 2022, les représentants de la société civile ont par le biais de la presse interpellé les hautes autorités de l’Etat sur la recrudescence de de la violence et l’insécurité qui prévaut dans la wilaya de Khenchela. Cet état de fait a inquiété énormément les représentants de la société civile et les dirigeants des partis politiques qui ne sont pas restés les mains croisées, appelant à l’intervention urgence des hauts responsables du pays. Pour rappel, les multiples crimes, les tentatives de meurtre et surtout les derniers incidents qui ont secoués le chef-lieu de wilaya, les daïras et les communes de la wilaya ont été à l’origine des « cris de colère » des représentants des habitants de la région. Selon des informations dignes de foi, nous avons appris que sur instruction du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, plusieurs responsables à leurs tête le premier chef de l’exécutif ont été démis de leurs fonctions. Les responsables de la société civile avec qui nous nous sommes entretenus à ce sujet n’ont pas manqué de remercier le Président de la République qui, selon eux, a tenu l’ensemble de ses engagements pris lors de sa dernière visite à Khenchela dans le cadre de la campagne électorale. Nos interlocuteurs ont indiqué que quatre mois après la nomination d’un nouveau staff dirigeant, à savoir (wali, secrétaire général et chef du cabinet), la situation est restée inchangée, notamment sur le plan sécuritaire. Ces derniers ont ajouté que les habitants du chef-lieu de wilaya de Khenchela ne se sentent plus en sécurité. Toujours et selon ces derniers, plusieurs internautes qui gèrent des pages sur les réseaux sociaux ont lancé des appels à la population, appelant à la vigilance et demandant aux citoyens de ne pas sortir très tôt le matin et de ne pas rester très tard dans la nuit. Nous avons appris également qu’un appel à la population a été également lancé sur Facebook mettant en garde les citoyens qui se rendent la prière du matin « salat el Fedjr ». Sur cette publication, nous pouvons lire : « Nous recommandons aux citoyens de ne pas mettre leurs vies en danger, surtout ceux qui partent tôt le matin pour accomplir les prières dans des mosquées en raison de la barbarie des groupes de malfaiteurs qui sévissent au chef-lieu de wilaya». Selon plusieurs informations rapportées par les réseaux sociaux, l’individu assassiné dans la ville de Kais serait un repris de justice. Il aurait été capturé par des membres d’une même famille, alors qu’il tentait de procéder à un vol au niveau de leur domicile. Toujours et selon les mêmes informations, il aurait été attaché et ramené dans un endroit où il aurait été violemment torturé avant d’être jeté probablement devant l’hôpital de la ville. La victime est décédée des suites de ses blessures, a-t-on appris. « Cet état de fait nous a fait rappeler le drame de Larbaa Nath Irathen », a indiqué un internaute. Selon des informations rapportées par des médias de la région, l’assassin du petit garçon de quatre ans n’est autre que son oncle maternel. Les échos de ce drame parlent d’une histoire d’héritage. Pour ce qui est de la mort du policier, rien n’a filtré pour l’instant. La victime aurait utilisé son arme de service contre lui devant la Sûreté de wilaya, ont indiqué plusieurs internautes. Dans les commentaires, les citoyens de Khenchela ont indiqué que le défunt était un brave homme et qui selon certains, il a été marginalisé et ses droits bafoués. En raison de l’absence de réactions officielles, il faudrait bien entendu prendre toute ces informations avec beaucoup de prudence. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons jugés utiles de prendre attache avec les autorités de la wilaya. « Le wali et le chef du cabinet se trouvent en congé », nous a-t-on répondu au niveau de leur secrétariats. Les intérimaires de ces derniers ne sont pas dans leurs bureaux, ont-ils également ajoutés. Il est de même pour la cour de Khenchela où il nous a été répondu que le procureur général est également en congé annuel et que son intérimaire le procureur adjoint chargé de la communication ne souhaite pas parler aux journalistes. Nous y reviendrons avec beaucoup de détail, dans nos prochaines éditions.
Moncef Redha