«Super Hijabi», la comédie réalisée par des musulmans qui vient en aide aux orphelins les plus pauvres

Angleterre

Présentée comme le pendant féminin de Macaulay Culkin, alias Kevin MacAllister dans la comédie devenue culte « Maman, j’ai raté l’avion », la jeune britannique Matina Abdilla, trente-deux ans plus tard, rivalise d’ingéniosité avec le petit américain, blond comme les blés, qui, dans les années 90, fit passer un sale quart d’heure à deux cambrioleurs.
Trois décennies se sont écoulées, et c’est au tour d’une fillette musulmane voilée très rusée, pleine de vitalité et de ressources, de crever l’écran ! A ce petit détail près que c’est uniquement pour une cause des plus louables – celle d’une campagne caritative en faveur d’orphelins démunis initiée par l’association humanitaire Penny Appeal – que Matina, l’actrice en herbe, s’est glissée dans la peau de Sakeena, une jeune hijabi à l’esprit vif, très vif… L’enfant star de « Super Hijabi » a manifestement pris plaisir à incarner un petit génie des nouvelles technologies qui, grâce à ses facultés exceptionnelles, donne du fil à retordre à deux voleurs. Deux brigands de grand chemin, pas très malins, qui regretteront amèrement leur grave erreur : avoir dévalisé sa maison ! Ayant plus d’un tour dans son sac, Sakeena met tout en œuvre pour traquer les méchants, et faire en sorte que ses propres parents, au bord de la crise de nerfs, ne divorcent pas. Redoublant de malice et d’inventivité devant la caméra, la perspective de tordre le cou en beauté aux préjugés les plus tenaces avait, de surcroît, tout pour plaire à sa jeune interprète.