Depuis l’ouverture de la saison estivale, des accidents signalés au quotidien

Dangers de la route à Mostaganem

Malgré les campagnes de sensibilisation et les mesures coercitives, le terrorisme de la route continue de tuer et à endeuiller les familles algériennes. Selon les rapports établis par la Gendarmerie nationale et la Sûreté de wilaya, sur les lieux mêmes des accidents, c’est toujours l’excès de vitesse qui est à l’origine de la plupart des drames de la route enregistrés depuis le début de la saison estivale sur les routes de la wilaya de Mostaganem. En effet, les points noirs répertoriés au niveau de plusieurs axes routiers de la wilaya de Mostaganem sont loin d’être éliminés comme à l’exemple de la RN-4 et les chemins de wilaya. A vrai dire, la route continue de faire trop de victimes dans la wilaya de Mostaganem où il ne se passe pas un jour sans que les services concernés ne signalent des accidents de la circulation, avec sa série de décès et de blessés. Face à la montée spectaculaire et terrifiante des accidents, plusieurs questions se posent concernant les raisons principales de ce «terrorisme routier», l’efficacité des lois régissant la sécurité routière. Les autorités doivent revoir leur stratégie de lutte contre les accidents de la route. On n’arrive pas à comprendre les raisons de ce grand échec face à la recrudescence de cette hécatombe des routes». Nos routes sont mauvaises ou bien n’est-ce pas plutôt la réglementation routière qui nécessite d’être réadaptée à la conjoncture actuelle ? Une commission mixte devrait se réunir à laquelle prendront part des représentants de la direction des Transports et des Travaux publics, la Sûreté, de la Protection civile et de la Gendarmerie nationale. Cette commission aura à charge de «répertorier, au terme des enquêtes menées sur le terrain, les raisons de la montée vertigineuse des accidents.
N.Malik