Humilié, le Marocain Raissouni sort par la petite porte

DEMISSION Union internationale des oulémas musulmans

Le Marocain Ahmed Raïssouni est sorti par la petite porte après ses propos scandaleux sur Tindouf. Le prédicateur marocain, a démissionné hier dimanche de la présidence de l’Union internationale des oulémas musulmans (UIOM) après avoir subit une vague de réactions et de condamnations venant des quatre coins du monde musulman, suite à ses propos scandaleux, haineux, sataniques qui visent à diviser la nation musulmane, très particulièrement l’unité territoriale de l’Algérie, un pays considéré par le prédicateur marocain comme ennemi pour son pays le Maroc. Dans sa lettre de démission, le prédicateur Raïssouni a écrit qu’il n’acceptera pas de chantage et qu’il est libre de parler sans conditions ni pressions, même s’il lui arrive de parler d’une chose dangereuse qui touche l’unité des musulmans ! Alors, il a fini par jeter l’éponge en déposant sa démission de la présidence de l’Union internationale des oulémas musulmans. Le prédicateur marocain explique qu’il est «en contact» avec le secrétaire général de l’organisation pour «acter» la décision de démission, en application des articles 21 et 22 des statuts de l’UIOM. Sa démission intervient suite à ses propos graves, scandaleux et dangereux prononcés en sa qualité de Président de l’UIOM sur l’Algérie et la Mauritanie, lequel appelant le peuple marocain à récupérer les terres de Laâyoune et Tindouf qui sont, selon lui, la propriété du Maroc. Dans une interview télévisée, Raïssouni a appelé le peuple marocain à «marcher sur Laâyoune et Tindouf» et a qualifié d’«erreur» l’existence même de la Mauritanie. Suite à ce grave dérapage émanant d’un président, prédicateur et représentant des Oulémas musulmans dans le monde, l’UIOM a rapidement réagi en dénonçant de tels propos irresponsables et qui ne représentent aucunement pas les positions ni l’idéologie religieuse même l’Union internationale des Oulémas musulmans, estimant que Raissouni ne représente que lui-même et non pas l’organisation. Que ce soit en Algérie ou en Mauritanie ou même ailleurs, les dénonciations et les condamnations s’abattaient de partout. Des partis politiques, des associations et des organismes officiels ont critiqué «un dérapage» et «des appels à la fitna», plaidant pour la démission de l’érudit marocain. Pour sa part, le président de l’Association des Oulémas musulmans algériens, Abderrezak Guessoum, a dénoncé les propos de prédicateur Raïssouni, soulignant que l’Algérie est une ligne rouge et que ses déclarations sont une agression contre la religion de l’Islam lui-même.
S. Abi