L’Etat et parents débattent sur l’avenir sanitaire des 11 millions d’élèves

Retour au système d’enseignement habituel face au déclin du Covid-19

Plus que vingt jours seulement nous sépare du grand lancement de la prochaine rentrée scolaire 2022-2023 prévue officiellement le 21 septembre prochain. De grands préparatifs ont été menés par le ministère de l’Education nationale tout au long des mois passés, pour permettre aux 11 millions d’élèves des trois paliers de renouer avec l’école dans des conditions très agréables. D’importantes décisions ont été apportées pour cette nouvelle rentrée scolaire, parmi-elles le retour au système d’enseignement habituel, voire d’avant Covid-19. Les Associations des parents d’élèves ont été invitées par l’Etat à partager et donner leurs avis et participer aux décisions pertinentes qui concernent leurs enfants.
En effet, les Associations des parents d’élèves ont été invitées avant-hier par le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, pour participer à la grande décision qui concerne directement leurs enfants à savoir : la levée du protocole sanitaire lié à la pandémie du Covid-19 pour cette rentrée scolaire 2022-2023 et, par cet effet, le retour au système d’enseignement habituel.
Le maintien du protocole sanitaire pour la troisième année consécutive sera un obstacle de taille empêchant le bon déroulement du système éducatif ; en revanche son levé sera une aubaine pour tout le monde.
Cependant, la pandémie constitue toujours une menace pour la santé publique y compris dans les écoles, c’est la raison pour laquelle la participation de chaque acteur influent est importante.
L’Etat vise un retour progressif au système d’enseignement habituel pour cette rentrée scolaire, après deux ans de protocole sanitaire et autres mesures draconiennes pour contrer l’avancée du Covid-19 dans le pays y compris dans les établissements scolaires.
La réunion de concertation d’avant-hier entre le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, et les associations des parents d’élèves intervient en application des décisions du Conseil des ministres tenu dimanche passé sous la présidence du Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.
Parmi ces décisions, assurer une coordination fluide entre les secteurs de l’Education et de la Santé, en vue de tenir une réunion «dans les meilleurs délais», avec la participation des Associations des parents d’élèves, afin de statuer sur la possibilité de reprise des cours selon le système habituel, d’où le Premier ministre a été chargé d’assurer le bon déroulement de cette action commune.
De leur côté, les Associations des parents d’élèves ont salué les décisions du Conseil des ministres notamment en ce qui concerne leur consultation et la coordination entre les ministères de l’Education et de la Santé, mettant l’accent sur l’«importance de la reprise des cours selon le système habituel durant cette année».
Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette réunion, le ministre de l’Education nationale a fait savoir qu’une décision sera prise «très prochainement, concernant le mode d’enseignement en vue de permettre aux établissements éducatifs de remettre les emplois du temps aux enseignants pour entamer le travail», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, l’appel aux Associations des parents d’élèves pour concertation intervient quelques heures seulement après l’annonce de la date officielle de la prochaine rentrée scolaire livrée, avant-hier, par le ministre de l’Education nationale.
«La date du 21 septembre prochain retenue pour la rentrée scolaire devra permettre de garantir une bonne préparation en vue d’une rentrée stable et sereine», a-t-il expliqué devant la presse nationale.
D’autre part, les établissements scolaires de l’ensemble du pays seront rouvertes dès aujourd’hui (mercredi 31 août) à l’occasion du grand retour de plus de 500.000 enseignants qui vont rejoindre leurs postes de travail à partir d’aujourd’hui. Pour les élèves, le retour est prévu pour le 21 septembre prochain.
Une reprise qui sera animée par le retour de la formation continue des enseignants après plus de deux ans d’éclipse à cause du Covid-19, où le ministère de l’Education nationale mène une course contre la montre pour former des enseignants pour la langue anglaise afin de se préparer au grand lancement de la langue universelle au cycle primaire pour cette rentrée scolaire. Une première dans l’histoire du secteur de l’Education nationale.
Sofiane Abi