Manque de civisme à Ammi Moussa

Relizane

« L’implication de la population dans la préservation de l’environnement fait défaut. Certains, pour ne pas dire beaucoup d’entre eux, jettent leurs ordures ménagères sur la voie publique d’une façon anarchique, n’importe comment et n’importe quand », nous a confié un jeune agent de nettoiement.

Des tas d’ordures aux odeurs nauséabondes qui envahissent les rues, les artères et autres places publiques portent un rude coup à l’environnement et à la santé de la population. C’est le lot quotidien des habitants de tous les quartiers. Ammi Moussa, s’est transformée en une décharge sauvage à ciel ouvert. «Ici, toutes sortes d’ordures s’entassent. La situation est dramatique», commente un sexagénaire. Un autre habitant d’Ammi Moussa nous a témoigné, hier : «C’est le même spectacle désolant qui s’offre tous les jours à mes yeux. Les bacs à ordures débordent et dégagent des odeurs désagréables et polluent l’atmosphère. Ils sont devenus une source de nuisances et de maladies.»
Même les agents de nettoiement de l’entreprise se plaignent de cette situation due, selon eux, à l’absence de moyens de collecte des ordures ménagères, notamment les camions de transport qui se font très rares.
De leur côté, les responsables de l’entreprise des CET, afin de combler le déficit flagrant en camions, ont fait appel aux transporteurs privés pour assurer le transport des ordures ménagères.
«Le parc roulant de cette entreprise de collecte des ordures ménagères est en panne. La situation est de plus en plus grave», nous dira une source de cette entreprise étatique.

N.Malik