L’impact négatif du commerce des stupéfiants sur l’économie

En marge du forum algéro-libyen

Cette étude a fait ressortir que 90% de ces produits sont constitués principalement de produits chimiques hautement cancérigènes, contribuant directement à la multiplicité de différents cancers, ainsi que de l’autisme et de certaines formes de paralysie de l’appareil locomoteur, outre la destruction d’organes nobles du corps humain et d’innombrables autres maladies.
Ceci, sans compter la multiplicité des rapports médicaux confirmant que la majorité des nouveau-nés atteints de malformations physiques et mentales sont causées par l’addiction parentale à diverses drogues.
Cette étude de la Société El-Etihad pour l’investissement, les études et la communication et les prestations de service constitue le premier pas de la société, dans la mesure où elle envisage la tenue prochaine d’une rencontre exceptionnelle, en marge du forum algéro-lybien, dont les objectifs sont l’étude du phénomène de la commercialisation illégale des stupéfiants et son impact négatif sur les économies respectives des deux pays.
Il devient évident et alarmant de constater les dépenses exorbitantes supportées par le citoyen et la société en général , conséquence de l’addiction à ces poisons, dont les variations constantes des composants chimiques ont été relevées et soulignées dans l’étude effectuée par la société. Ce Forum peut être considéré comme une étape primordiale dans l’examen des retombées néfastes de la commercialisation des diverses drogues sur les pays.
Celles-ci se traduisent par de considérables manque-à-gagner pour les économies nationales respectives, suite à un accroissement du chômage, une recrudescence des maux sociaux, une inflation des dépenses et des budgets colossaux, pour la mise en place de plans spécifiques pour la lutte contre ce phénomène.
Ces opérations spécifiques pour endiguer ces retombées occasionnent une saignée importante des ressources des trésors publics, qui se répercutent directement sur les équilibres des économies respectives. Dans le même contexte, les premières données de l’étude effectuée par la Société El-Etihad pour l’investissement, les études et la communication et les prestations de service ont fait ressortir que la consommation quotidienne dans les deux pays serait évaluée à plus de 2,50 milliards de dinars ainsi que la confirmation des liens établis entre ce trafic et les réseaux de contrebandes multidimensionnels, ce qui impacté négativement les économies respectives des deux pays.
Il est à noter que la consommation effroyable de la drogue en Lybie, depuis le début de la guerre à nos jours, a atteint son apogée au point où la consommation se fait au grand jour, situation qu’a également vécue l’Algérie durant la décennie noire.
En effet, l’écoulement des drogues est considéré comme étant l’une des plus importantes sources de l’argent sale, moteur de la politique de blanchiment des capitaux, destructrice des économies nationales du fait du blanchiment de ces capitaux au coût de la devise nationale.
Ceci entraine une dévalorisation de sa valeur sur le marché international des devises.
Cette perturbation résulte également des dépenses faramineuses engagées par les Etats pour lutter contre ce fléau et ses conséquences.
Mr Larbi Zouag, conseiller à l’information et Directeur des relations générale de la Société El-Etihad pour l’investissement, les études et la communication et les prestations de service a déclaré qu’il n’est un secret pour personne que le trafic des stupéfiants et drogues est étroitement lié au terrorisme.
Il constitue la principale source de financement de ses tentacules et la cause de son redéploiement dans tous les pays, dans la mesure où ce trafic n’est pas seulement une simple marchandise vendue et achetée par les chefs terroristes mais est devenu d’une part, une production propre de chaque mouvement terroriste , destinée à faciliter l’endoctrinement et le recrutement des addicts dans ses rangs ; d’autre part, elle est une source de revenus considérable qui permettent aux chefs terroristes de recruter et d’acquérir les armes, ainsi que la logistique nécessaire pour la pérennité, la continuité et l’extension de leurs funeste projets.
Ainsi, selon le dicton qui affirme «Que l’argent est le nerf de la guerre», le terrorisme perdurera tant que la production des drogues existera et que leur commercialisation et leur trafic continueront.
Correspondance particulière