Mohamed Benaboura signe son 11e titre

Le doyen des nageurs d’Oran et auteur

Le doyen des nageurs d’Oran, le moudjahid et auteur Mohamed Benaboura vient de signer à 90 ans son onzième livre «La natation, ma passion», paru dernièrement aux éditions «Enadar» d’Oran, un récit autobiographique qui raconte son parcours de nageur et l’histoire de ses passions, l’eau et la natation, synonymes pour lui de liberté.
A cette occasion, une séance de vente-dédicace a été organisée, jeudi à l’hôtel Liberté, dans une ambiance conviviale et fraternelle.
La rencontre a vu la présence du président de l’APC d’Oran, du président de la ligue d’Oran de natation, de la DJS et de membres de l’APW, ainsi que de nombreux autres invités du monde sportif et de l’édition, dont l’ancien champion de natation, Mohamed Affane.
La séance était une occasion pour évoquer les souvenirs et mettre en exergue la contribution des nageurs dans le combat libérateur du pays.
Le doyen des nageurs d’Oran, hadj Mohamed Benaboura est l’une des gloires de la natation algérienne. Né au quartier mythique de M’dina Djedida en 1932, il a adhéré au combat libérateur contre l’occupation française dès 1954, avant d’être arrêté et emprisonné de 1957 à 1961 par l’armée coloniale.
Il est aussi le fondateur de la Ligue de natation d’Oran, en 1962, une discipline qui a donné des résultats au niveau africain, alors qu’Oran n’avait qu’une seule piscine aux normes internationales (ex-Bastrana). C’est aussi le Premier nageur oranais d’avant 1954.
Mohamed Benaboura a formé les meilleurs nageurs de la ville d’Oran, à l’instar de Affane Zaza, qui fut championne d’Afrique. Il a commencé sa carrière de nageur en 1944 dans la Piscine El Galia (El Hamri ), ensuite à la GMO (Sidi El-Houari). Il a contribué à son développement avant et après l’indépendance. La contribution de Mohamed Benaboura a été la locomotive pour la mise sur rails de cette discipline.
Hadj Mohamed Benaboura a à son actif plusieurs ouvrages, dont «Parcours d’un résistant oranais», «Calvaire carcéral», «Shab el Baroud wel karabila», «Qui se souvient de Kheira Bent Bendaoud ?», «La fin justifie les moyens», «Les premières 100 ans de la colonisation française en Algérie» et «Oran dans la tourmente», entre autres.
R.C.