Clôture de la fête de l’Humanité 2002

Paris

La fête de l’Humanité, organisée depuis 1930 par le journal l’Humanité, communément appelé «fête de l’Huma», qui s’est tenue cette année les 9, 10 et 11 septembre après deux ans d’absence en raison du Covid-19, a baissé rideau, ce lundi au matin dans une ambiance électrique musicalement, voire politiquement parlant.Plus de 500.000 festivaliers (es) ont participé à cette grande manifestation musicale et politique depuis vendredi dernier.
Suite aux travaux liés à l’organisation des Jeux olympiques 2024, qui se tiendront à Paris, cette année la fête a élu domicile à Brétigny, au sud de Paris. Autrement dit, à l’opposé de son ancien quartier fétiche la Cour-Neuve.
C’est en ces termes que le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a commencé son discours offensif devant une impressionnante foule composée de militants (es) et sympathisants (es) : « Les Français nous parlent d’assistanat en nous disant qu’ils travaillent et qu’eux (les bénéficiaires de minimas sociaux, ndlr) ne travaillent pas… », en ajoutant que « la gauche doit défendre le travail et le salaire et ne pas être la «gauche» des allocations, minimas sociaux et revenus de substitution… », avant d’insister : « Je ne suis pas pour une France du RSA et du chômage ». Le leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon présent à cette manifestation politique et musicale, après une très longue absence avec d’autres politiques n’ont pas appréciés cette offensive de Fabien Roussel.
Nous y reviendrons avec plus de détails dans notre prochaine édition.
De Paris. Hadj Hamiani