Nécessité de s’ouvrir davantage sur l’environnement social et économique

Enseignement supérieur

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Bidari, a mis l’accent avant-hier sur la nécessité pour les établissements universitaires et de recherche de s’ouvrir davantage sur l’environnement social et économique. Et ce, a-t-il ajouté, afin de réussir les réformes de l’enseignement supérieur et de la formation et de lier la recherche scientifique aux exigences du développement ?
A ce titre, M. Bidari a affirmé lors de la cérémonie d’ouverture officielle de l’année universitaire à l’Université Mustapha-Stambouli, la détermination de son département ministériel à «revoir la carte des formations pour une meilleure compatibilité et une répartition optimale des offres de formation dans les établissements universitaires et les pôles d’excellence».
A l’occasion, le ministre a mis en exergue la nécessité d’«orienter les formations vers les métiers d’avenir tels que l’enseignement de l’intelligence artificielle, l’internet des objets, la robotique et la transition énergétique nécessaire, etc.»
Le ministre a aussi appelé à «activer toutes les mesures de valorisation des résultats de la recherche en les transformant au service de l’environnement économique et social», et ce, en créant des centres d’innovation et de transformation technologique ainsi que de poursuivre la création d’incubateurs et de conclure des accords avec le ministère de l’Economie de la connaissance, des start-ups et des micro-entreprises.
Il s’agira également de «renforcer progressivement les activités de recherche et développement au niveau des entreprises économiques et sociales, avec la promotion de la création d’établissements économiques auxiliaires au niveau des mêmes établissements universitaires et de recherche».
M. Bidari a souligné la nécessité «d’encourager la dynamique nationale comme alternative partielle à la formation à l’étranger afin de rationaliser les dépenses et les investissements de l’Etat dans les équipements scientifiques tels que les plate-formes technologiques et le bilan documentaire disponibles au niveau national, d’une part, et de réduire les dépenses de l’Etat en devises fortes, d’autre part».
Le membre du Gouvernement a insisté sur «le renforcement de l’attractivité des établissements d’enseignement supérieur vis-à-vis des étudiants étrangers de différents pays et à tous les stades de la formation», ainsi que «la rationalisation de la formation résidentielle à l’étranger et privilégier le recours à la formation bilatérale internationale au niveau de la formation doctorale».
Par ailleurs, M. Bidari, a insisté sur «la nécessité de poursuivre la numérisation du secteur à tous les niveaux et de redoubler d’efforts, en mettant en place un système d’information intégré qui couvre toutes les activités pédagogiques, de recherche et de gouvernance».
Concernant l’amélioration des œuvres universitaires, il a révélé que son département ministériel s’attellera à mettre en place un système de suivi permanent de l’amélioration de la vie estudiantine au niveau des œuvres universitaires afin d’assurer des prestations décentes et poursuivre le processus d’amélioration progressive des services universitaires, et ce, dans le but, poursuit-il, de développer, à court terme, un modèle d’utilisation des moyens d’actualisation et d’amélioration des prestations fournies aux étudiants concernant la bourse, l’hébergement, la restauration, le transport et la couverture sanitaire».
Manel Z.