La CPM se félicite de «la contribution effective» de l’Algérie au rétablissement de la paix

Algérie- Union européenne :

Dans une déclaration conjointe sanctionnant les travaux de la 1ère session de la Commission, tenue à Alger, la Commission parlementaire mixte (CPM) Algérie-Union européenne (UE) s’est félicitée de «la contribution efficace»de l’Algérie au rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région.La déclaration de la «CPM Algérie-UE ajoute que l’Algérie a beaucoup contribué au rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région, notamment au Sahel, ainsi que son action au sein de l’Union africaine (UA)», saluant, par la même, la tenue de la première réunion formelle qui témoigne de «la qualité des relations» entre le Parlement algérien et le Parlement européen ainsi que leur «volonté de renforcer le dialogue bilatéral». La Commission a relevé, par ailleurs, l’urgence de «trouver des solutions aux défis communs auxquels l’UE et l’Algérie sont confrontés, tels que les défis sécuritaires dans l’espace euro-méditerranéen ainsi que la lutte contre l’extrémisme violent, le terrorisme et la criminalité internationale organisée, à travers notamment le renforcement de la coopération pour le règlement des conflits et des crises dans la région, en vue de soutenir la stabilité régionale», lit-on dans la Déclaration conjointe.
Par ailleurs, la CPM a noté avec satisfaction «l’engagement de l’Algérie de longue date en faveur d’une coopération interafricaine renforcée et d’une intégrité économique en Afrique», ce qui «favorise la promotion d’opportunités de coopération triangulaire entre l’Algérie, l’UE et leurs partenaires africains».
Elle a appelé, dans ce sens, à «la mise en œuvre de projets triangulaires de coopération économique et technique susceptibles de resserrer les liens entre les pays africains et européens».
La Commission a souligné son attachement à «la consolidation du dialogue, à l’approfondissement des relations et à l’établissement d’un partenariat privilégié fondé sur la confiance, le respect mutuel, la solidarité et le partage des intérêts» dans le but de réaliser «un espace commun de stabilité, de démocratie et de prospérité partagée».
La CPM a pour but de contribuer à «l’approfondissement des relations» entre l’Algérie et l’UE afin de réaliser les objectifs annoncés dans le cadre de l’Accord d’association et de mettre en œuvre les priorités communes de partenariat articulées autour du dialogue politique, de la gouvernance, Etat de droit et la promotion des droits fondamentaux, la coopération et le développement socio-économique inclusif, les échanges commerciaux et l’accès au marché unique européen, en sus du partenariat énergétique, l’environnement et le développement durable, le dialogue stratégique et sécuritaire, et la dimension humaine, migration et mobilité.
Concernant la migration, la CPM a précisé que cette question est un «autre défi commun» entre les pays du Nord et du Sud de la Méditerranée, qui appelle à «une réponse commune et solidaire en s’attaquant à ses causes profondes», qui sont, entre autres, «les conflits armés, la pauvreté, les inégalités, l’insécurité et le changement climatique». La gestion de l’immigration illégale doit suivre «une approche globale, équilibrée, intégrée et solidaire». Elle doit également s’effectuer dans un esprit de coresponsabilité, de co-appropriation et de partenariat et en respect des souverainetés nationales et des valeurs sociétales», a affirmé la Commission.
«La dimension humaine doit être au centre du dispositif légal et opérationnel» de même que «les retours volontaires doivent toujours être privilégiés et s’accompagner d’aides à la réintégration», a fait savoir la CPM.
Moncef Redha