L’Algérie dévoile ses réformes fiscales devant les États membres

Ouverture du 3e Forum de l’initiative «La Ceinture et la Route»

L’initiative «La Ceinture et la Route» qui relève du plus ambitieux des programmes d’investissement et d’infrastructures jamais conçu dans le monde, est la démonstration la plus intrépide des ambitions économiques, diplomatiques et stratégiques mondiales de la Chine depuis 2013, dont l’Algérie fait partie intégrante de cette méga entreprise.
Les réformes opérées par l’Algérie dans le secteur fiscal, notamment à travers sa numérisation, est un grand pas vers la création d’une grande zone économique spéciale afin de faciliter l’investissement et d’approfondir ses liens commerciaux avec les quatre coins du monde. L’Algérie qui s’y prépare déjà, se montre garante et capable à travers l’exposition des réformes fiscales, devenues numériques, devant les Etats-membres de l’initiative «La Ceinture et la Route». En effet, en raison de sa grande contribution dans les finances publiques, son rôle capital dans les grands investissements financiers et son approvisionnement essentiel de l’économie nationale, le secteur fiscal de l’Algérie à fait l’objet de nombreuses réformes, notamment la numérisation de l’administration fiscale mais, également, à travers le renforcement et la numérisation du secteur des impôts qui est le régulateur des finances publiques, c’est ce qu’a souligné avant-hier le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, lors d’une allocution prononcée via la technique de visioconférence devant une soixantaine de représentants d’Etats membres de l’initiative «La Ceinture et la Route» et quelques 200 participants étrangers. Présidant l’ouverture du 3e forum du mécanisme multilatéral de coopération fiscale administrative de l’initiative «La Ceinture et la Route», à laquelle l’Algérie est un Etat membre, le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali a souligné dans son allocution les retombées «positives» de la crise sanitaire qui ont permis de savoir «l’importance de numériser l’administration publique, notamment celle du secteur fiscal», dira le premier responsable de la politique budgétaire et fiscale au département des Finances. Selon Brahim Djamel Kessali, «l’objectif de ces réformes est de soutenir et renforcer à la fois la capacité du secteur des impôts, en raison de sa contribution directe et efficace dans le financement de l’économie nationale mais, aussi, le but est de réduire la dépendance aux revenus des hydrocarbures», décrit le ministre des Finances. Développant davantage les réformes fiscales réalisées par
l’Algérie, Brahim Kassali a cité, dans ce sens, quelques exemples de réussites ayant amplement et efficacement contribués au développement du secteur fiscal. Le ministre a, dans ce sens, cité, notamment, la restructuration réalisée par la direction générale des impôts (DGI) à travers la mise en œuvre du système de la télé-déclaration et télépaiement (Jibaya’tic) qui contribue à l’amélioration de la qualité du service fourni par l’administration fiscale. Pour sa part, la directrice générale des impôts, Amel Abdellatif, et lors de son intervention au 3e forum mécanisme multilatéral de coopération fiscale administrative de l’initiative «La Ceinture et la Route», a estimé que les changements enregistrés dans ce secteur et les transformations sur les plans économique et social imposent la densification de la coopération et l’échange des expertises entre les pays membres de l’initiative «La Ceinture et la Route».
«La numérisation des administrations fiscales et la diversification des services via internet constituent l’alternative la plus efficace pour assurer la croissance économique et le développement durable», a-t-elle affirmé.
Sofiane Abi