Ce qu’a dit le Président palestinien

Assemble générale de l’ONU

Le Président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas, a déclaré «nous avons soumis une demande officielle au Secrétaire général des Nations Unies pour mettre en œuvre la résolution n° 181 de l’Assemblée générale, qui a constitué la base de la solution à deux États en 1947, ainsi que la résolution n° 194 appelant au droit de retour».
Lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations Unis dans sa session 77e tenue dans la ville de New York, il a ajouté «nous vous demandons, si Israël refuse de se conformer et n’applique pas ces deux décisions, de lui imposer des sanctions et de suspendre sa composition à l’organisation internationale».
«L’ONU, avec ses divers organes, a publié des centaines de résolutions relatives à la Palestine, et aucune d’entre elles n’a été mise en œuvre ,754 résolutions de l’Assemblée générale, 97 résolutions du Conseil de sécurité et 96 résolutions du Conseil des droits de l’Homm», a-t-il souligné. Il a confirmé : «Nous n’acceptons pas de rester la seule partie qui adhère aux accords que nous avons signés avec Israël en 1993, des accords qui n’existent plus sur le terrain, en raison de la violation continue par Israël contre elles.» Malgré notre demande (à Israël) de mettre fin à son occupation et de mettre fin à ses mesures et politiques agressives, ainsi que de mettre fin à toutes les actions unilatérales stipulées dans l’accord d’Oslo, et le Président Biden me l’a mentionné personnellement, mais Israël a continué de perpétuer cette occupation et ces mesures et politiques, qui ne nous laissant d’autre choix que de nous réexaminer toute notre relation avec elle», a-t-il expliqué.
Il a mentionné que, «ce notre droit, de rechercher d’autres moyens d’obtenir nos droits et de parvenir à une paix fondée sur la justice, y compris la mise en œuvre des décisions prises par nos organes dirigeants palestiniens, au premier rang desquels le Conseil central palestinien.
Il a ajouté que si les tentatives continuent d’entraver nos efforts pour obtenir une pleine adhésion de l’État de Palestine à l’Organisation des Nations Unies, de protéger le peuple palestinien, ses droits et son État, et adopter des mesures pratiques pour mettre fin à l’occupation et parvenir à la paix, il devient obligatoire pour nous de nous rendre à nouveau à l’Assemblée générale pour un référendum sur les mesures juridiques et politiques qui doivent être adoptées pour y parvenir.
Le président Abbas a appelé la Grande-Bretagne, l’Amérique et Israël à reconnaître leur responsabilité dans ce grand crime commis contre notre peuple, à présenter des excuses, à réparer les dommages et à fournir une compensation au peuple palestinien, ce qui est reconnu par le droit international. Par ailleurs, le président a appelé le Secrétaire général des Nations Unies à travailler dur pour élaborer un plan international visant à mettre fin à l’occupation de la terre de l’État de Palestine, afin de parvenir à la paix, à la sécurité et à la stabilité dans la région, sur la base des résolutions de la légitimité internationale et de l’Initiative arabe de paix, note l’agence de presse palestinienne Wafa.
«Hier, j’ai écouté ce que le Président américain Joe Biden, le Premier ministre israélien Yair Lapid et d’autres dirigeants mondiaux ont dit sur la position en faveur de la solution à deux États, et c’est positif. Le vrai test du sérieux et de la crédibilité de cette position est le gouvernement israélien et son assis à la table des négociations immédiatement, pour mettre en œuvre la solution à deux États sur la base des résolutions de la légitimité internationale, l’Initiative arabe de paix et la cessation de toutes les mesures unilatérales qui entravent la solution à deux États», a-t-il expliqué.
Le Président a souligné que l’État de Palestine recherche la paix, alors faisons cette paix afin de vivre dans une sécurité, une stabilité et la prospérité, pour nos générations et de tous les peuples de la région.
«Malgré toutes les conspirations et les pressions exercées sur nous et sur notre peuple, nous avons préservé notre décision nationale indépendante et adhéré à nos principes nationaux, nous renouvelons notre refus de recevoir des instructions ou des ordres de toute partie», a-t-il conclu.n