Lettre ouverte À Monsieur le Président de la République Algérienne, Démocratique et Populaire

AZOUAOU AOMAR dit HOCINE
Lot N°4 Bois des Cars I, Dely Ibrahim, Alger
Tél: 05 52 40 95 45

Objet : Demande d’Agrément de création de la FONDATION « A. DJAWHAR » dite DORA MAAR.

Monsieur le Président,
J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir agréer notre Fondation « A.DJAWHAR » dite DORA MAAR, cette « FEMME-D’ETAT » et la mère réalisatrice du drapeau algérien pour lequel elle sera séquestrée à vie. Cette grande Artiste connue mondialement, cependant cachée pour rester inconnue du peuple algérien.

Principales missions de cette fondation :
1- La récupération des différentes esquisses réalisées par DORA MAAR en 1937 et la récupération du premier drapeau algérien cousu en 1941 et qui a été saisi après la perquisition dans sa boutique de photographies sise au 72, Rue Hassiba Ben Bouali (Ex. rue SADI Carnot) à Alger et qui se trouve à ce jour cachés parmi les archives en France.
2- Engager des recherches et des démarches pour la restitution des œuvres réalisées par cette grande artiste, indigène, entre 1938 et 1945 en Algérie lesquelles sont listées sur ce document des services secrets de l’époque qui prouve que cette épouse de Picasso est arrêtée, torturée, faite avortée étant à huit (08 ) mois de grossesse, emprisonnée et devenue folle après tous les sévices et brutalités subies déjà en 1943 au moment de la mise en œuvre de la SHOAH en Algérie sur ordre de Gestapo Muller et de Françoise Gilot qui ordonna la saisie des biens et œuvres parmi les 80 peintures à l’huile (comme la toile de la femme qui pleure) de 150 œuvres, de plus de 1500 photos des villes et villages d’Algérie (exposés en 1941 à Place de l’Eglise actuelle Place 1er mai) de plusieurs biens, de dessins et esquisses et bien d’autres après la perquisition et la découverte des esquisses des propositions du drapeau.
3- Engager des procédures voire même judiciaires pour la récupération d’autres œuvres et biens réalisés après 1945 jusqu’à 1997, au jour de sa mort ainsi que les biens immobiliers comme cette maison de MENERBES fermée qui ne porte que sa photo et son fantôme au Sud de la France.
4- Récupérer des droits sur les édifices et autres en France et ailleurs portant son nom « DORA MAAR »
5- Faire des démarches pour la récupération de sa dépouille du Cimetière Clamart de Paris et son rapatriement sur cette terre où elle a souhaité mourir et être enterrée avec sa famille d’origine (ce vœu écrit dans les documents retrouvés).
6- Récupérer les fonds importants des ventes de plusieurs de ses œuvres et biens organisées après sa mort en 1997 (comme cette toile de la Joconde de Picasso) et qui serviront pour la réalisation de projets pour le bien des populations algériennes qui le méritent :
a) Réalisation d’un hôpital à la grandeur de cette « FEMME-D’ETAT » lequel portera son vrai nom « A EL DJAWHAR » dite DORA MAAR.
b) La fondation projette de réaliser un grand et important projet d’avenir en engageant des études pour la réalisation , avec les autorisations de l’Etat, d’un canal navigable autour du Grand Alger qui pourra éliminer les mauvaises odeurs topographiquement possible de Oued El Harrach en traversant la plaine de Boufarik pour, enfin, rejoindre la sortie sur mer par l’Oued de Mazafran. Ainsi, ce contournement servira pour le désengorgement du port et de la ville d’Alger en réduisant la circulation des poids lourds en acheminant les conteneurs et autres par ce canal pourvu de différents petits ports de sorties, de nouvelles installations de plaisance, de réduction de la pollution et la protection de l’environnement.
c) Créer dans les mesures du possible, plusieurs maisons de bienfaisance, pour offrir l’hébergement et les soins médicaux au profit des populations démunies.

7- Récupérer ou racheter, par la Fondation, les bureaux de l’agence bancaire BEA mitoyenne qui serviront à refaire de ce lieu une Maison des artistes comme elle a été auparavant où:
– Auguste RENOIR y a réalisé ses dernières œuvres (à voir dans ce Musée),
– l’artiste Henri MATISSE qui a emmené, de cet endroit, le jeune de 25 ans, le talentueux artiste algérien AZOUAOU Hocine, ce créateur de l’art du Cubiste et qui a appris à PICASSO cet art pendant « Les années culturelles de Paris 1906-1909 ».
– Sur ce lieu aussi, a exercé ce peintre orientaliste qui s’est converti à l’islam avec l’aide de son ami AZOUAOU qui lui donnera le nom d’Abdelkrim DINET en échange de son vrai nom Alphonse Etienne DINET.
– L’écrivain et poète Max JACOB qui a été déporté et mort à DRANCY avant d’arriver à Auschwitz pour avoir pris la défense de cette artiste indigène EL DJAWHAR, la fille de son ami Algérien et bien d’autres hommes de culture et du savoir qui ont trouvé abri en Algérie avant et après la guerre mondiale.

8- Récupérer les différentes œuvres et sculptures réalisées par le couple PICASSO-DJAWHAR , après leur expulsion de France et leur internement ici en Algérie ;

9- Lancer des études et la demande pour la transformation de cette grande œuvre sarcophagée (cette mocheté au centre d’Alger) sur ce lieu stratégique choisi pour porter ce monument aux morts de la France par le sculpteur Paul LANDOWSKI, pendant la colonisation en transformant ce dernier en réelle STATUE DE LA LIBERTE en remettant cette morte debout portant d’une main le drapeau de l’Algérie indépendante et de l’autre main, le crayon de papier avec lequel elle a immortalisé les martyrs de son pays l’Algérie avant ceux de cette bataille de Malaga, à travers la toile de Guernica dessinée réellement par elle-même, dont nous disposons l’esquisse originale de la dernière laquelle a été portée sur le fronton du siège de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

10- Organiser des expositions avec des conférences-débat à travers le monde afin de rétablir la vérité et faire rayonner notre révolution, notre histoire et notre culture.
11- Informer par des débats et expositions, dans les universités d’Algérie et du monde entier, dans nos établissements scolaires, dans nos écoles militaire et casernes, …
12- Apprendre et expliquer aux jeunes et aux générations futures la signification et l’histoire de cette grande œuvre : l’Emblème national, par une large diffusion de ce livre : « l’histoire du drapeau algérien et de la séquestration à vie en France, de sa réalisatrice»
La composition des membres fondateurs ainsi que l’organigramme des représentants, en Algérie et à l’étranger, de cette fondation, vous seront présentés après l’agrément.
MONSIEUR LE PRESIDENT
DE LA REPUBLIQUE,
A l’effet de concrétiser les missions nobles assignées à cette Fondation, nous souhaitons vivement votre aval pour cet important projet par l’agrément de cette Fondation.
Monsieur le Président de la république,
Recevez mes sincères sentiments de dévouement et de respect.

AOMAR AZOUAOU dit HOCINE