Renforcer les capacités du système national de défense

ANP Déclaration de politique générale du Gouvernement

L’Armée nationale populaire (ANP) s’attèle à réunir toutes les conditions pour le développement et le renforcement des capacités du système national de défense, souligne la Déclaration de politique générale du Gouvernement, qui sera présentée début octobre à l’Assemblée populaire nationale (APN). «Dans le cadre de ses nobles missions constitutionnelles et à la lumière des directives et des orientations du président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale et s’inscrivant dans le contexte géopolitique régional et international, l’ANP s’attèle, sans cesse, à déployer tous les moyens humains et matériels et à réunir toutes les conditions pour le développement et le renforcement des capacités du système national de défense», précise le document qui sera présenté le 3 octobre prochain par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane.
A cet égard, ajoute le document, le haut commandement de l’ANP «n’a ménagé aucun effort pour remplir ses obligations dans le domaine de la sécurité et de la défense nationales, notamment en matière de sécurisation des frontières et de préservation de l’intégrité territoriale, par la consolidation des dispositifs de surveillance et de protection déployés tout au long des frontières terrestres et des espaces maritimes et aériens de souveraineté».
A ce titre, l’ANP «poursuit la mise en œuvre du programme tracé par le Haut commandement en matière de disponibilité opérationnelle», relève la Déclaration qui note que «les résultats probants des exercices tactiques effectués durant l’année de préparation au combat 2021/2022, témoignent du niveau élevé atteint par nos forces armées en matière de maîtrise des technologies modernes et des systèmes d’armes complexes».
En matière de lutte contre le terrorisme et les différents types de crimes organisés, l’ANP a intensifié la pression exercée sur les résidus du terrorisme, à travers la multiplication des opérations offensives dynamiques, ce qui a fait perdre, à ces criminels, toute initiative ou liberté de mouvement».
Elle s’est attelée aussi à lutter contre le crime organisé transfrontalier, notamment la contrebande et le trafic de drogue ainsi que l’immigration clandestine et la traite des personnes, y compris la protection des zones sensibles et sites névralgiques, lesquels constituent également une «préoccupation majeure» de l’ANP qui maintient, avec le soutien indéfectible du Gouvernement et en étroite collaboration avec les services de sécurité, «une lutte sans relâche contre ces phénomènes criminels».
S’agissant du volet «lutte contre la cybercriminalité et développement de la cyber-défense», l’ANP a investi dans la formation et le renforcement de ses capacités en matière de cyber-défense et de lutte contre toutes formes de crime électronique, notamment par la mise en place de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information qui œuvre, de concert avec les institutions de l’Etat spécialisées en la matière, à l’élaboration d’une stratégie nationale efficace de sécurisation des systèmes d’information.
R.N.