Aïn Deheb, le paradis steppique

Tiaret

C’est la quatrième visite d’inspection du wali à Aïn Deheb, le paradis steppique, une région connue par ses éleveurs et ses richesses, considérée comme l’une des plus riches communes avec Naima. La première étape a conduit la délégation au site du projet des 50 habitations rurales inscrit dans le cadre du retour des villageois et des nomades.
Sur les lieux, le wali a instruit les secteurs concernés d’accélérer les raccordement et la pose du goudron avant la remise des clés. D’un air mécontent Bouguerra Ali donne des consignes fermes à ses lieutenants : «Mes ordres sont clairs, fini le temps du rafistolage et du bricolage ! Les normes et les délais doivent être respectés». Le projet avec un taux d’avancement de 80% sera raccordé en électricité avant le 1er novembre, dira le wali. Le respect des délais est l’une des priorités du premier responsable de la wilaya, priorité aussi à l’aménagement de la cantine scolaire pour les repas servis aux écoliers de l’établissement Chakllala du patelin de Oued Said. Sur les lieux, la délégation a inspecté le projet des deux nouvelles classes avec un taux d’avancement de 15%. Avant de quitter le lieu les présents ont assisté au cours d’anglais. La DTP reste l’un des secteurs qui carbure et sa toile d’araignée offre un fruit acceptable, des engins sans arrêt travaillent à l’ouverture des pistes et routes. Naima vient de bénéficier d’un tronçon de 13 km reliant ses douars fantômes au nombre de sept (7). Un soulagement pour les villageois. Un réservoir a été réalisé dans un laps de temps record d’un débit de 2 m3/seconde implanté sur l’un des coins reculés à Douar el Haoudh pour alimenter 279 familles.
Le projet réalisé en trois mois fonctionne avec la nouvelle technologie à l’énergie solaire. Bonne nouvelle pour les patients et malades de la région. L’hôpital est à moitié réalisé et sera livré le mois de février 2023. Sur les lieux, Ali Bouguerra insiste sur les délais. Selon lui, «les malades n’attendent pas et la santé passe avant tout». L’infrastructure doit être prête à accueillir les malades le plus vite possible afin d’éviter les évacuations vers d’autres cieux.
L’internat sera bientôt opérationnel, à Aïn Deheb on est sur le point de réaliser un établissement de 100 lits aux scolarisés des dechras et patelins dont le taux d’avancement du projet est satisfaisant et sera livré avant la fin de l’année.
Le secteur de la santé, apporte aussi son lot des réalisations avec la réalisation d’une nouvelle clinique dont la structure est un exemple à suivre. Tout récemment, l’infrastructure a été rénovée et dotée des équipements médicaux pour minimiser le transfert des malades. Aujourd’hui à Aïn Deheb, toutes les spécialités seront disponibles pour la prise en charge des 60.000 habitants. Au volet des repas améliorés, l’Etat a injecté des sommes colossales à Aïn Deheb, une nouvelle cantine de 200 rations/jour est prête à être livrée, dira le wali Ali Bouguerra.
«Le savoir, la santé et le logement sont mes priorités, ce sont les objectifs que je me suis assigné à poursuivre tant que je serait à la tête de la wilaya». En outre, les autorités locales ont choisi un terrain pour l’aménager en habitations individuelles au profit de 305 familles. Vu le nombre important des collégiens, l’Etat a dégagé un matelas financier pour la réalisation d’un CEM «base 6».
Avant de quitter le paradis steppique, le wali a effectué la pose de la première pierre avant de faire une halte à la Zaouia Nour en présence des moudjahidine de la région. Saad Bentarad, l’une des figures de la Révolution a été décoré par la délégation, à leur tête le wali Ali Bouguerra.

Hamzaoui Benchohra