L’UE prête à «consolider davantage le partenariat énergétique avec l’Algérie»

Coopération Algéro-UE

? «L’Union européenne (UE) est disposée à consolider et à développer davantage un partenariat énergétique avec l’Algérie» a déclaré Mme Simson Kadri, la Commissaire européenne à l’Energie. Cette dernière qui s’est exprimée lors d’un point de presse n’a pas manqué d’ajouter que l’Algérie reste «un fournisseur important et fiable».

La commissaire européenne devait ajouter, je cite : «Notre objectif consiste à consolider et à développer davantage un partenariat énergétique qui soit mutuellement bénéfique aux peuples algérien et européens», a-t-elle souligné. A ce propos, elle a affirmé avoir proposé au ministre de l’Energie trois domaines «très prometteurs» dans le secteur de l’énergie où l’Algérie et l’UE peuvent avoir une «coopération gagnant-gagnant». Le premier domaine concerne le gaz, a-t-elle précisé tout en rappelant que «l’Algérie a longtemps été, et est toujours, un fournisseur important et fiable de gaz naturel pour l’UE».

Selon Mme Simson, l’UE et l’Algérie gagneront toutes les deux à augmenter les volumes de gaz algérien potentiellement disponibles à l’exportation vers l’Europe». Cette augmentation pourrait être réalisée «en coopération avec des entreprises européennes, en exploitant de nouveaux champs gaziers» en Algérie, a-t-elle mentionné. Une autre voie «prometteuse pour les deux pays pour augmenter les exportations de gaz, consiste à réduire davantage les émissions de méthane et le torchage, ce qui rendrait plus de gaz disponible pour le commerce», a-t-elle également soutenu. Dans ce sillage, elle a fait savoir qu’elle a proposé, lors de la réunion, «un projet concret de coopération au ministre de l’Energie, M. Akrab». Tout en faisant état d’une «discussion excellente» avec ce dernier, la commissaire européenne a souligné également que le deuxième domaine d’intérêt commun est celui des énergies renouvelables.

De même qu’elle a fait observer que l’Algérie «dispose d’abondantes sources d’énergies renouvelables, solaires et éoliennes» qui lui permettent de «devenir un leader mondial dans la production de l’énergie propre, pour la consommation locale mais aussi pour l’exportation, y compris vers l’Europe». A ce propos, elle a indiqué que les deux parties travaillent déjà ensemble sur le développement des énergies renouvelables avec le projet commun «Taka Nadhifa» (énergie propre ndlr).
«L’UE est prête à faire beaucoup plus dans ce domaine et à mobiliser un financement européen important du Fonds européen pour le développement durable en coopération avec nos banques de développement comme la Banque européenne d’investissement et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement», a-t-elle fait savoir.
Moncef Redha