Le combat du peuple palestinien renforcé

Déclaration d’Alger pour la réconciliation palestinienne

Le 4 avril 2020, un entretien téléphonique entre le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, et le Premier ministre de l’Etat de la Palestine, Mohammed Shtayyeh, fait courir les rumeurs d’un réchauffement des relations entre les deux mouvements.L’entité sioniste procédait à l’annexion de nouveaux territoires palestiniens. La réconciliation était indispensable pour faire face aux annexions. L’entité sioniste avait menacé l’Etat de la Palestine au cas où il opterait pour la réconciliation avec les factions palestiniennes. Elle ne veut pas que les Palestiniens soient unifiés, et donc rester dans l’incapacité de lutter contre la politique discriminatoire de l’entité sioniste. Les désaccords opposant l’Etat de la Palestine aux factions palestiniennes sont dans l’intérêt de l’occupant. D’où l’importance de la réconciliation pour la lutte contre l’occupant.
La signature par les protagonistes de l’Accord d’Alger alors que l’entité sioniste mène une escalade contre les Palestiniens, notamment à Al Qods et les profanations de la mosquée d’Al Aqsa, et à la veille du Sommet d’Alger de la Ligue arabe, est d’une grande importance pour la cause palestinienne puisque elle permet une action commune au plan politique.
La réconciliation entre l’Etat de la Palestine et les factions rythment la vie des Territoires palestiniens. Parce que nécessaire à la consolidation de l’Etat palestinien et permettant de légitimer les acteurs palestiniens sur la scène internationale.
L’entité sioniste le sait et a menacé l’Etat de la Palestine pour l’empêcher d’accepter la réconciliation. C’est un grand exploit politique réalisé par l’Algérie en réconciliant l’Etat de la Palestine et les factions.
Le Président Abdelmadjid Tebboune a, et à juste titre, qualifié la signature de la Déclaration d’Alger scellant la réconciliation de jour mémorable. Un jour très important pour la lutte des peuples opprimés contre le colonialisme.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé, jeudi, que la signature de «la Déclaration d’Alger» pour l’unification des rangs palestiniens constituait «une journée mémorable», dans l’attente de «la concrétisation effective de l’édification de l’Etat palestinien indépendant avec El Qods pour
capitale». «Les mots ne sauraient décrire la grandeur de ce moment qui intervient 40 ans après la proclamation de l’Etat de Palestine par le militant martyr Yasser Arafat (Abou Ammar) dans cette même salle et sous le même toit», a indiqué le Président Tebboune au terme de la signature de la «Déclaration d’Alger» au Palais des nations (Club des Pins) par les représentants des différentes factions palestiniennes.
«L’Etat de Palestine a été la cible de tant de crises et complots. Mais, Dieu a voulu que nous assistions aujourd’hui à une journée mémorable, marquée par un retour à la normale», a ajouté le président de la République.
A cette occasion, le Président Tebboune a salué les responsables palestiniens et les représentants des factions palestiniennes présents d’avoir respecté la volonté du peuple palestinien à Ghaza, en Cisjordanie, ainsi que la diaspora. C’est aussi la volonté du peuple algérien», a-t-il dit, formant le vœu de «voir l’établissement d’un Etat palestinien indépendant à part entière sur la base des frontières de juin 1967, avec El Qods pour capitale».
Le Président Tebboune a été également honoré par les factions palestiniennes signataires de la «Déclaration d’Alger» en reconnaissance de ses efforts colossaux et de son rôle important dans l’unification des rangs palestiniens, et la consécration de l’unité palestinienne.
L’Initiative d’Alger procède de la forte conviction que la conjoncture actuelle que traverse la cause palestinienne, à l’ombre de la poursuite de l’occupation israélienne systémique, des violations récurrentes perpétrées à l’encontre du peuple palestinien et de la profanation des lieux Saints musulmans et chrétiens, notamment à Al Qods et dans la Mosquée d’El Aqsa, favorise le statu quo et nourrit l’échec du processus de paix au Moyen-Orient, compromettant ainsi l’aboutissement de la cause palestinienne, à travers l’exploitation de la division des rangs palestiniens et ses répercussions sur les efforts consentis pour permettre au peuple palestinien de recouvrer ses droits légitimes.
Abdelkader T.

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