Coupe du monde Il y a 30 ans, Maradona perdait face à une équipe africaine

Le charme du football réside dans son histoire. Ceux qui prennent le temps d’aller fourrager ses pages, comprendront que ce sport a toujours était marqué par des joies, des déceptions, des révélations et des témoignages.
Il y a 12 années de cela, un événement sportif toujours vivant dans les discours et discussion, est bien l’exploit du Sénégal face à l’équipe de France en 2002 (1-0) mieux encore et ce n’est pas la première fois qu’une sélection africaine s’offrait le scalp du tenant du titre en match d’ouverture de la Coupe du monde. C’est dire que les pages de l’histoire du football se sont enrichies et continuent de s’enrichir. Elle ne s’arrêtera pas là puisqu’elle s’ouvre à tous ceux qui veulent découvrir les vérités de ce sport, ses joies et ses déceptions, celles des uns et des autres notamment lors des compétitions mondiales.

L’empreinte du grand Maradona
L’histoire ne vieillit pas, elle enseigne et renseigne à la fois. Elle dévoile comment est valorisée la valeur de ce sport qui rapproche et divise à la fois le monde des sportifs.
En effet, un journal africain fait remonter à la surface une page d’histoire d’il y a 30 ans, jour pour jour, le 8 juin 1990, au mythique stade San Siro de Milan, le Cameroun avait en effet déjà réussi pareil exploit en faisant chuter l’Argentine (1-0) de Diego Maradona, alors championne du monde en titre.
Une victoire acquise grâce à un coup de tête de François Omam-Biyik mal capté par le gardien adverse à la 67e minute.

«Maradona se distingua par son fair-play»
En poursuivant, et garce aux à cette riche bibliothèque qui conserve les secrets du foot, ce résultat provoque évidemment de gros remous en Argentine où certains pointèrent du doigt le jeu jugé trop agressif des Lions Indomptables, notamment en raison du tacle très viril de Benjamin Massing sur Claudio Cannigia, ce qui provoque son expulsion dans les dernières minutes.
Maradona ne croyait pas à une défaite
C’était là que Maradona se distingua par son fair-play en déclarant après le match : «Je ne crois pas qu’ils aient eu la moindre intention de nous faire mal pour remporter ce match. Il n’y a rien à redire, aucune excuse.
Si le Cameroun a gagné, c’est parce que c’était la meilleure équipe.» Le rédacteur de l’article fera rappeler à ses lecteurs, que malgré ce faux départ, l’Argentine se reprendra mais la RFA la battra en finale pour l’empêcher de conserver sa couronne, tandis que l’Angleterre mettra fin au rêve du Cameroun en quarts de finale (2-3, a.p.), un stade jusqu’alors inconnu pour les sélections africaines.

Grâce aux archives, on saura que…
L’ancien arbitre international, le Tunisien Ali Bennaceur était sur le point de se séparer de son objet le plus précieux ! Au sifflet ce jour-là, l’officiel avait conservé le ballon du mythique quart de finale de la Coupe du monde 1986 entre l’Argentine et l’Angleterre (2-1), celui avec lequel Diego Maradona avait inscrit son but gravé à jamais dans l’histoire, «la main de Dieu». Mais cet objet d’anthologie va bientôt changer de propriétaire !

Et ce ballon deviendra une «star» puisque…
Ce vendredi, la maison de vente Graham Budd Auction a en effet annoncé que le ballon va être mis aux enchères à Londres à partir du 16 novembre ! Un montant compris entre 2,8 et 3,4 millions d’euros est espéré !
«Ce ballon fait partie de l’histoire du football international. C’est sans doute le bon moment pour le partager avec le monde», a indiqué Bennaceur à l’approche du Mondial-2022.
Aucune information n’a fuité au sujet de la part qui reviendra au Tunisien, désormais âgé de 78 ans.
Résumé de H. Hichem