La femme rurale attirée par l’extraction des huiles essentielles des plantes

Blida

L’activité d’extraction des huiles essentielles des plantes médicinales et aromatiques à Blida intéresse un nombre sans cesse croissant de femmes rurales, pour lesquelles elle constitue une source de revenus et un créneau aux perspectives prometteuses, relève la Conservation locale des forêts.
La disponibilité de la matière première, représentée par d’abondantes espèces végétales, médicinales et aromatiques, tout au long de la chaîne de l’Atlas bidéen, comme affirmé par des services de la Conservation des forêts de la wilaya, a motivé la femme rurale à s y intéresser. «Un changement notable a été opéré, ces dernières années, dans les activités traditionnelles de la femme rurale, concentrées essentiellement dans l’élevage animal, l’apiculture et l’arboriculture, suite à la préférence affichée par de nombreuses jeunes femmes universitaires», a indiqué à l’APS, le chef du service d’expansion de la ressource forestière et de la mise en valeur des terres auprès de la Conservation forestière, Mohamed Mokadem, à la veille de la célébration de la Journée internationale des femmes rurales (15 octobre).
La grande majorité de ces jeunes femmes sont issues de familles rurales et ambitionnent de prendre la relève des activités agricoles familiales, a-t-il précisé.
Le responsable a souligné l’intérêt croissant de la femme rurale pour l’extraction des huiles essentielles aromatiques et médicinales utilisées dans les produits cosmétiques, très prisés par les femmes en quête de cosmétiques naturels et bio. Cet intérêt notable de la femme rurale pour ce domaine d’activité a incité la Conservation locale des forêts a initier des sessions de formation de haut niveau (théorique et appliquée), axées sur les plantes aromatiques et médicinales et leur domaine d’exploitation, couronnées d’un diplôme agréé par l’Etat, ouvrant droit à son détenteur de bénéficier des différents dispositifs étatiques de soutien à la création de l’emploi.