Plus de 200 mobilités d’étudiants, d’enseignants et de travailleurs vers des universités européennes

Université Usto-Erasmus

Plus de 200 mobilités d’étudiants, d’enseignants et de travailleurs de l’Université des sciences et de la technologie «Mohamed Boudiaf» d’Oran (USTO-MB) ont été enregistrées depuis le lancement du programme européen Erasmus+ dans cet établissement, a indiqué, jeudi passé, son recteur.
«Depuis 2016, année de lancement de ce programme, nous avons enregistré la mobilité de plus de 200 étudiants, enseignants et travailleurs vers des universités européennes, pour études, formation, enseignement ou perfectionnement et apprentissage», a indiqué, à l’APS, Pr. Hammou Bouziane Amine, en marge d’une journée consacrée à ce programme. L’USTO-MB est la deuxième Université à l’échelle nationale en matière de mobilité et d’échanges avec les universités européennes, après celle de Tlemcen et devançant l’université d’Oran 1, a-t-on indiqué.
L’USTO a signé vingt-deux conventions d’échanges avec quatorze universités européennes dans le cadre de ce programme, a mis en exergue le même responsable. A la faveur d’Erasmus+, les étudiants de l’USTO-MB peuvent bénéficier jusqu’à deux semestres de bourses, les enseignants et les travailleurs en bénéficient, pour leur part, d’une semaine au maximum, a-t-on précisé.
Lors de cette journée, une présentation du projet de coopération algéro-européen «DIGITAQ» intitulé «Création de capacités digitales pour le pilotage de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur algérien», inscrit dans le cadre du projet Erasmus+.
Lancé en 2021, ce projet prévoit un partenariat entre les universités algériennes de l’USTO MB, d’Oum El Bouaghi, de Ouargla, de Biskra, de Sétif 2, de Béjaïa, de Mascara, de Guelma et d’Alger 1, d’une part, et cinq établissements européens, d’autre part. Il s’agit pour ces dernières des universités de Lyon 2 (France), de Liège (Belgique), de Lisbonne (Portugal) et de l’Union des universités de la Méditerranée «UNIMED» (Italie), ainsi que le Mouvement français pour la qualité Rhône-Alpes (France). Ce projet cible le renforcement des capacités dans le domaine de l’enseignement supérieur dans le cadre du programme Erasmus+, a-t-on fait savoir. A ce titre, M. Anis Abdallah, membre du projet «DIGITAQ», a précisé à l’APS que le projet, devant prendre fin en 2024 «est à mi-chemin», ajoutant que les équipements ont été acquis dont le serveur central a été installé à l’université d’Ouargla alors que les serveurs locaux sont en phase de positionnement dans les autres établissements universitaires. Le même responsable a indiqué que ce projet, financé à hauteur de 905.000 euros et dans lequel l’USTO-MB est coordinatrice, vise à renforcer les capacités des universités qui y participent en matière de gestion, de gouvernance, d’assurance-qualité. Le ministère de tutelle a entrepris, selon lui, plusieurs actions pour améliorer la qualité dans l’université algérienne, dont le référentiel national de l’assurance qualité dans les établissements de l’enseignement supérieur (RNAQES), à partir duquel une plate-forme digitale sera très prochainement créée pour mettre en place des tableaux de bord pour la gouvernance.
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