Numérisation de l’administration, l’objectif prioritaire du Gouvernement

Pour plus de clarté et mieux lutter contre la bureaucratie et la corruption

La détermination du Gouvernement à lutter contre la bureaucratie et la corruption est grande et très engageante à la fois, et la numérisation de l’administration publique est l’une des solutions engagées par l’Etat pour venir à bout de ces deux formes criminelles.Devant les membres du Conseil de la Nation, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a déclaré, avant-hier à Alger, l’engagement total et la grande détermination de son staff gouverne-
mental de lutter contre la bureaucratie et la corruption, à travers l’installation d’un cadre juridique devant simplifier les procédures administratives mais, également garantir la transparence et contribuer à l’amélioration de la qualité du service public.
«Nous sommes plus déterminés que jamais à lutter contre la bureaucratie et la corruption, deux fléaux qui ont énormément affecté et freiné l’évolution et le développement du pays. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés dans la voie de la numérisation de l’administration. C’est une nécessité absolue. La numérisation des procédures administratives permettront d’asseoir un cadre juridique plus souple et plus facile à entretenir, d’alléger les dossiers à fournir et de réduire les délais de traitement. L’objectif est aussi de garantir la transparence et d’améliorer la qualité des services publics», a souligné le Premier ministre devant les sénateurs.
Répondant aux questions des membres du Conseil de la Nation sur la transition numérique de l’administration, et ce, à l’occasion de l’ouverture avant-hier des séances plénières sur la Déclaration de politique générale du Gouvernement, Aïmene Benabderrahmane a précisé que cette mutation est l’une des priorités du Plan d’action de son Gouvernement.
Le Premier ministre a indiqué aux sénateurs que la transition numérique de l’administration est en grande marche. «Plusieurs secteurs ministériels ont enregistré, distinctement, un progrès considérable en matière de numérisation et de développement de leurs systèmes informatiques, à l’instar des secteurs de l’Intérieur, la Justice, la Poste, l’Enseignement supérieur et l’Energie, par rapport à d’autres secteurs n’ayant pas encore parachevé leurs programmes de numérisation», a révélé Aïmene Benabderrahmane.
Dans le volet santé, le Premier ministre a réaffirmé que «conformément au rôle social de l’Etat, en tant que principe immuable, le système sanitaire en Algérie repose sur la solidarité nationale à la faveur de la gratuité des soins pour tous et la facilitation de l’accès au traitement», mettant en avant «l’importance primordiale du financement public et des hôpitaux du secteur public».
Pour ce qui est de l’efficacité des structures sanitaires, le Premier ministre a relevé l’importance de prendre en ligne de compte les faibles taux d’occupation dans ces structures, notamment dans les zones rurales, où ils ne dépassent souvent pas les 50% de leur capacité. Par ailleurs, et concernant le secteur de l’Enseignement supérieur, Aïmene Benabderrahmane a expliqué devant le Conseil de la Nation que son Gouvernement œuvre sans relâche à rapprocher l’Université de son environnement socio-économique pour en faire un «acteur essentiel du décollage économique du pays», selon le Premier ministre. Le Gouvernement s’emploie également, a-t-il ajouté, a «mettre un terme à la surcharge des classes en baissant le nombre d’élèves dans chaque classe, en renforçant l’encadrement et en recherchant des solutions pratiques adaptées à chaque établissement». Sofiane Abi