Le public au rendez-vous

Festival de musique symphonique d’Alger

kLes mélomanes et amateurs de musique classique universelle ont renoué cette semaine avec les spectacles de l’Opéra d’Alger, Boualem Bessaih, répondant nombreux à l’invitation d’une quinzaine d’orchestres de différents pays, venus célébrer la musique universelle à Alger.

A la faveur du retour sur la scène culturelle algérienne du Festival international de musique symphonique d’Alger dans sa 12e édition, inaugurée le 15 octobre, le public a répondu présent et en grand nombre à chacune des six soirées de cette manifestation dédiée aux oeuvres des plus grands compositeurs du monde.
Lors de cette édition qui marque la reprise du festival après deux années d’absence imposée par la pandémie de Covid-19 et les restrictions nécessaires en cette période, des ensembles venant d’Italie, de Tunisie, du Japon, de France, d’Autriche, d’Egypte, de République Tchèque, de Syrie, d’Afrique du Sud, de Russie, du Soudan, et du Danemark avec sa première participation à l’événement, se sont succédé sur la scène de l’Opéra d’Alger.
C’est l’Algérie, pays organisateur avec l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger, et à l’Allemagne, invité d’honneur de cette édition avec l’orchestre «L’Arte del mondo», qui ont assuré la soirée inaugurale avec plus de 70 musiciens en plus de chanteurs lyriques sous la direction conjointe des maestros Ehrhardt Werner Karl Christoph (Allemagne) et Lotfi Saidi (Algérie).
Cette édition aura également été marquée par la première participation du Danemark représenté par un duo composé de Kristoffer Nyholm Hyldig, un des plus grands pianistes de son pays, et le violoncelliste Toke Moldup.
Représentant l’Italie, l’orchestre «Filarmonica Arturo Toscanini» s’est également produit à l’Opéra d’Alger dans le cadre du programme culturel établi par l’ambassade d’Italie en Algérie à l’occasion de la «Semaine de la langue italienne dans le monde».
Concrétisant une dynamique d’échange et de formation qui lie la République Tchèque à l’Institut supérieur algérien de musique, les organisateurs ont également choisi de présenter sur scène trois étudiants de l’Académie tchèque des arts de la scène.

Des Master-Class pour les étudiants des instituts régionaux
Une soixantaine d’étudiants des Instituts régionaux de formation musicale de Bouira, Laghouat, Djelfa, Batna Oran, ainsi que ceux de l’Institut national supérieur de musique (INSM), bénéficiant d’une prise en charge totale durant les journées du festival, ont pu assister, dans les locaux de l’INSM à des ateliers de formation dans des classes pour Chant, Chef d’Orchestre, Violon, Piano, premier Hautbois, Violoncelle et Accordéon.
Assidus à ces Master Class «qu’ils attendaient», une cinquantaine d’étudiants étaient encadrés par des chefs d’orchestres et musiciens algériens et étrangers, issus des ensembles musicaux au programme du festival.
«Les jeunes étudiants, représentant l’avenir de notre cher pays, ont une place prépondérante dans le programme de cette 12e édition qui coïncide avec les célébrations du soixantième anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale», a déclaré le commissaire du festival, Abdelkader Bouazzara.
Par ailleurs, trois conférences traitant de la relation proche entre le discours musical occidental et oriental, ont été animées par Samir Ferdjani (Tunisie), Abdellah Chamou (Soudan) et Abdelkader Tirsane (Algérie).

R.C.