Les prix décernés

8ème édition du prix «Mohamed Dib»

 

Les jeunes écrivains en langue arabe (Amel Bouchareb), en tamazight (walid Sahli) et en langue française (Keltoum Staali), ont décroché respectivement les trois premières places de la 8ème édition du prix Mohamed Dib organisé par l’association culturelle «la grande maison». Abritée par le palais de la culture «Abdelkrim Dali» d’Imama durant la soirée de samedi, la cérémonie à laquelle ont pris par les autorités locales de la wilaya de Tlemcen, des écrivains et hommes de culture a vu la distinction en langue arabe de la romancière Amel Bouchareb pour son recueil «Au commencement était le verbe». Le jury de cette manifestation littéraire présidée à titre honorifique par l’universitaire Nadjet Khedda et qui été instituée depuis 2002, a par ailleurs décerné le prix Mohamed Dib pour la langue tamazight à Walid Sahli pour son recueil «Taeggagt» alors que le prix de la langue française a été décerné à Keltoum Staali pour son recueil «la ville aux yeux d’or». La valeur du prix Mohamed Dib est de l’ordre d’un million de dinars pour chacun des lauréats. La présidente de l’association culturelle «la grande maison» Sabeha Benmansour a indiqué que ce prix qui se distingue par sa longévité vise entres autres objectifs à valoriser l’œuvre dibienne en Algérie et encourager les jeunes écrivains à suivre le parcours de l’auteur de la trilogie «l’incendie, la grande maison et le métier à tisser». Ce prix contribue également à redynamiser l’action culturelle dans le pays a-t-elle souligné.
R.C.
CNIC
Projet de ville cinématographique
à Alger
Le Centre national de l’industrie cinématographique (CNIC) annonce avoir entamé les études préliminaires pour la réalisation d’une ville cinématographique aux normes internationales qui devra voir le jour dans la commune de Ouled Fayet, à l’ouest d’Alger, indique la direction du CNIC. Ce projet de ville cinématographique qui devra élire domicile près de l’Opéra d’Alger, et disposer de nombreux espaces et infrastructures dédiés à la production cinématographique et audiovisuelle dont des studios d’une superficie allant jusqu’à 2000 m2, a indiqué à l’APS, le directeur général du CNIC, Fayçal Saoudi Mabrouk. Selon la même source, la ville cinématographique devra également compter des ateliers de création de décors, des laboratoires d’infographie et de post-production, des espaces dédiés à la production télévisuelle, qui seront mis à la disposition des télévisions algériennes et étrangères dans le cadre d’accords commerciaux, et d’une structure d’hébergement des professionnels du cinéma.
R.C.