Les villageois de Ouled Sidi Mihoub vivent au seuil du sous-développement

Relizane

Lassés d’attendre de voir leurs doléances finir en lettres mortes dans les casiers des élus locaux qui se sont succédés à la tête de la municipalité, les villageois sont montés au créneau en vue de se faire entendre. Les villageois du douar Ouled Sidi Mihoub, à quelques encablures seulement du chef -lieu de la daïra de Djdiouia dans le centre de la wilaya de Relizane, vivent depuis des années dans l’isolement total, particulièrement après avoir été déserté par la majorité de ses résidents. En effet, selon la majorité de familles qui y habite encore, leurs conditions sont déplorables, les habitants de ce douar tiennent à préciser aux responsables concernés qu’ils sont condamnés par tant d’années de négligence et de marginalisation à pourrir de l’intérieur à cause de tant de problèmes qui ne sont qu’une infime petite partie apparente de leur misère. Les habitants de douar en question ont soulevé comme priorité, le problème de la salle de soins sur une distance d’un peu moins de sept kilomètres qui les relie au chef-lieu de la commune de Ouled Sidi Mihoub, qui selon eux se trouve dans un état de dégradation très avancée. Cette situation douloureuse, et les problèmes qui en découlent n’ont pas cessé de perturber le quotidien des habitants, le problème de la salle de soins qui ne répond pas aux normes a énormément pénalisé les villageois où une grande partie s’est retrouvée désormais sans couverture médicale, et comme un mal ne vient jamais seul, le côté de la santé est lui seule en souffrance dans ce douar, puisqu’il (ce dernier) ne répond pas aux normes pour prodiguer les soins médicaux aux familles qui avaient choisi de ne pas quitter le douar, même dans les moments les plus difficiles. Les concernés précisent que cette bourgade se trouve de nos jours dans une situation d’oubli sans précédent et visiblement le mal est très avancé et nécessite plus que jamais des opérations de développement qui lui redonnent la vie. Enfin, ils lancent donc une fois encore un appel et invitent les responsables à se rendre sur les lieux pour s’enquérir de visu des contraintes qu’ils subissent quotidiennement.
N.Malik