Le ministère de la Jeunesse et des Sports veut tout savoir sur les gestions administratives et financières et réalisations comprises non seulement à travers les ligues de football affiliées à la Fédération algérienne de football, en l’occurrence, la Ligue de football professionnel, la Ligue nationale de football amateur et autres ligues régionales, mais aussi ne s’empêcherait pas de jeter un œil sur les dossiers FAF. Pour se faire «un comité d’inspection composé d’inspecteurs centraux a entamé le dimanche 23 octobre 2022, un suivi et des procédures d’inspection approfondies de l’opération de la Fédération algérienne de football». Des opérations pour répondre… Elle était attendue cette opération d’inspection. Les réactions se complètent. Elle va maintenant renseigner, dans peu de temps, le monde sportif, qui veut tout connaître sur ce qui fait fonctionner les instances et autres ligues sportives. Des années durant, des interrogations se bousculaient et se reliaient à la fois sur la question financière. Des infos et rumeurs en ordre dispersé brouillaient les discussions et les débats lors des AGO et AGE et des instance(s). Chacun y va de ses outils pour tenter de démolir l’autre. Mais ce qui devait être dit et démonter à la fois n’est toujours pas au balcon. Gestion administrative et financière Avec une telle information, l’espoir renaît. La FAF 2022 est attendue sur l’exécution de son programme, et dans une transparence qui éviterait toute confusion. Le ministère de la Jeunesse et des Sports, dans son communiqué du mardi publié également sur sa page Facebook, confirme que «ses services vont effectuer des contrôles notamment sur les gestions administratives et financières de l’instance fédérale dans les prochains jours. Ces enquêtes vont également toucher, précise le communiqué, les ligues de football affiliées à la FAF, en l’occurrence, la LFP, la LNFA et autres ligues régionales.» «Ces enquêtes sont loin d’être inédites» Ce qu’il faut savoir c’est que ces enquêtes sont loin d’être inédites. Comme déjà révélé par la Gazette du Fennec, pas moins de dix-neuf fédérations sont dans le collimateur du MJS. Ces enquêtes ont déjà abouti à des suspensions à titre conservatoire (Fédérations de boxe et d’haltérophilie), voire même des condamnations (fédération de handball). «Que vont révéler ces enquêtes, mais aussi et surtout à quand le tour des clubs de football ? Car c’est incontestablement à ce niveau qu’il y a plus de grains à moudre». Et ces «opérations d’inspections et de suivi seront également appliquées aux liens de la Fédération algérienne de football, à l’instar de la première association professionnelle, de l’association nationale amateur et des associations région», souligne le communiqué. La professionnalisation du sport… Nelson Mandela a un jour dit : «Le football, aussi bien que le rugby et le cricket et les autres sports collectifs, a le pouvoir de guérir les blessures.» Cette citation est d’autant plus vraie pour le football que son attractivité et sa popularité mondiale ne sont plus à démontrer. Le ballon rond représente une échappatoire pour des millions de personnes et la professionnalisation du sport a permis à beaucoup de s’identifier aux joueurs qu’ils supportent. Le caractère unificateur du football n’est pas à démontrer. Dépenses et gaspillages La dépense au sein des clubs est très sensible, les gros problèmes qui font remuer les clubs, c’est la gestion qui dérègle le fonctionnement du club. Aujourd’hui, les professionnels réagissent lorsque des clubs réclament des subventions ou des aides financières. Ils s’interrogent sur les salaires faramineux accordés aux joueurs, alors que leurs caisses sont à la limite de l’asphyxie. Ces mêmes observateurs reviennent sur la situation des clubs qui n’arrivent ou qui ne savent pas comment vendre leur image, une image qui est souvent en relation avec l’environnement qui enveloppe la vie de club. Ce travail du ministère est pour grand nombre d’experts, une excellente opération qui mettra enfin de l’ordre dans ces clubs à trois points et qui ignorent tout sur le marketing et la communication alors que la grande diversité des associations sportives : taille, effectif de licenciés, localisation géographique, réseau d’influences… Il y a des dirigeants, des entraîneurs, des athlètes. La nature des prestations dépend directement des ressources réelles ou effectivement mobilisables. H. Hichem nEl Heddaf TV : Belmekchouf à 21h nAl Watania TV : Foot week à 21h

Le ministère de la Jeunesse et des Sports veut tout savoir sur les gestions administratives et financières et réalisations comprises non seulement à travers les ligues de football affiliées à la Fédération algérienne de football, en l’occurrence, la Ligue de football professionnel, la Ligue nationale de football amateur et autres ligues régionales, mais aussi ne s’empêcherait pas de jeter un œil sur les dossiers FAF.
Pour se faire «un comité d’inspection composé d’inspecteurs centraux a entamé le dimanche 23 octobre 2022, un suivi et des procédures d’inspection approfondies de l’opération de la Fédération algérienne de football».

Des opérations pour répondre…
Elle était attendue cette opération d’inspection. Les réactions se complètent. Elle va maintenant renseigner, dans peu de temps, le monde sportif, qui veut tout connaître sur ce qui fait fonctionner les instances et autres ligues sportives. Des années durant, des interrogations se bousculaient et se reliaient à la fois sur la question financière. Des infos et rumeurs en ordre dispersé brouillaient les discussions et les débats lors des AGO et AGE et des instance(s). Chacun y va de ses outils pour tenter de démolir l’autre. Mais ce qui devait être dit et démonter à la fois n’est toujours pas au balcon.

Gestion administrative et financière
Avec une telle information, l’espoir renaît. La FAF 2022 est attendue sur l’exécution de son programme, et dans une transparence qui éviterait toute confusion. Le ministère de la Jeunesse et des Sports, dans son communiqué du mardi publié également sur sa page Facebook, confirme que «ses services vont effectuer des contrôles notamment sur les gestions administratives et financières de l’instance fédérale dans les prochains jours. Ces enquêtes vont également toucher, précise le communiqué, les ligues de football affiliées à la FAF, en l’occurrence, la LFP, la LNFA et autres ligues régionales.»

«Ces enquêtes sont loin d’être inédites»
Ce qu’il faut savoir c’est que ces enquêtes sont loin d’être inédites. Comme déjà révélé par la Gazette du Fennec, pas moins de dix-neuf fédérations sont dans le collimateur du MJS. Ces enquêtes ont déjà abouti à des suspensions à titre conservatoire (Fédérations de boxe et d’haltérophilie), voire même des condamnations (fédération de handball). «Que vont révéler ces enquêtes, mais aussi et surtout à quand le tour des clubs de football ? Car c’est incontestablement à ce niveau qu’il y a plus de grains à moudre». Et ces «opérations d’inspections et de suivi seront également appliquées aux liens de la Fédération algérienne de football, à l’instar de la première association professionnelle, de l’association nationale amateur et des associations région», souligne le communiqué.

La professionnalisation du sport…
Nelson Mandela a un jour dit : «Le football, aussi bien que le rugby et le cricket et les autres sports collectifs, a le pouvoir de guérir les blessures.» Cette citation est d’autant plus vraie pour le football que son attractivité et sa popularité mondiale ne sont plus à démontrer. Le ballon rond représente une échappatoire pour des millions de personnes et la professionnalisation du sport a permis à beaucoup de s’identifier aux joueurs qu’ils supportent. Le caractère unificateur du football n’est pas à démontrer.

Dépenses et gaspillages
La dépense au sein des clubs est très sensible, les gros problèmes qui font remuer les clubs, c’est la gestion qui dérègle le fonctionnement du club. Aujourd’hui, les professionnels réagissent lorsque des clubs réclament des subventions ou des aides financières. Ils s’interrogent sur les salaires faramineux accordés aux joueurs, alors que leurs caisses sont à la limite de l’asphyxie. Ces mêmes observateurs reviennent sur la situation des clubs qui n’arrivent ou qui ne savent pas comment vendre leur image, une image qui est souvent en relation avec l’environnement qui enveloppe la vie de club. Ce travail du ministère est pour grand nombre d’experts, une excellente opération qui mettra enfin de l’ordre dans ces clubs à trois points et qui ignorent tout sur le marketing et la communication alors que la grande diversité des associations sportives : taille, effectif de licenciés, localisation géographique, réseau d’influences… Il y a des dirigeants, des entraîneurs, des athlètes. La nature des prestations dépend directement des ressources réelles ou effectivement mobilisables.
H. Hichem