Le wali enterre le fardeau du passé

Tiaret

Cinquante jours suffit pour le nouveau patron Ali Bouguerra, avec un rythme herculien a réussi de mettre de l’ordre et enterré le fardeau du passé, le fruit laissé quelque part. Des visites soldées par la colère et des décisions fermes à l’encontre de chaque point, dira un jour « la capitale des 1.000 points noirs»
Alors que plusieurs biens étaient occupés illégalement par des tiers n’ayant ni droit ni qualité, d’autres étaient en quasi-déshérence depuis de longues années du fait de la baisse du niveau d’activité d’une série de secteurs. L’opération de récupération et d’utilisation optimum du patrimoine communal , sur les orientations du premier responsable de la wilaya , va bon train. Il s’agit de consolider nos avoirs et révaloriser notre capital et de lui redonner son vrai statut d’un langage qui ne pardonne pas devant ses lieutenants dont personne ne sait ce qui se passe autour de lui.
Premier constat, la bâtisse du cinéma Rex , un joyau et patrimoine loin des regards des yeux depuis 1994. Sur les lieux de cette infrastructure dans un passé livré aux politiciens pour des meetings, aujourd’hui se transforme à un lieu à ne pas avancer les mots.
Sur une décision ferme le secteur est invité de prendre en charge et d’injecter un budget pour la rénover et de la mettre à la disposition des artistes, comédiens, musiciens de l’antique Tihert.
L’ancienne gare et la mafia du foncier qui restent un fardeau lourd sur les épaules du nouveau wali Ali Bouguerra et un problème difficile à résoudre avec le promoteur chargé de la réalisation des 256 logements. Au poumon de la cité Cadat est implanté l’un des 338 marchés, à travers le territoire figure le projet de Batimetal.
Quant l’argent fait le trottoir et la réalisation reste à l’abandon depuis 2014, nul n’échappe aux lois de la République sans tarder invite le nouveau DJS de le transformer à une salle de sports, un geste droit au coeur aux écoles de foot ball au nombre de cinq. Le jardin Med Djahlane d’une superficie de 16.000 m2 livré à lui même, transformé aux fléaux sociaux. Une assiette de marécage abandonné par la firme étrangère, chargée de la réalisation de la cité en 1980 à ce jour est resté loin des regards. Cette importante poche foncière accueillera dans un avenir proche les familles comme il est prévu la réalisation d’un mini-aquaparc.
Le promoteur Sekouane suite au retard de la remise des clés aux huit familles, le wali invite terriens sur les lieux , casse le tabou et dira : « Qu’attendez-vous de remettre les logements à leurs acquéreurs ? D’ici deux mois je reviens pour partager la joie avec les occupants et enterrer la liste noire des entrepreneurs.
La CNAC et le scandale, un responsable à la tête du secteur loin de sa gestion qui la gère par correspondance, un patrimoine suspendu de l’inventaire.
Ce sont 36 locaux implantés sur une poche de 5.000 m2, abandonnés depuis 20 ans, réalisés à la main- d’œuvre des cols bleus et les mini-entreprises.
Un dossier lourd qui reste sur la table des négociations entre les parties concernées pour le classer parmi les infrastructures opérationnelles. En face se trouve le second gouffre d’un bloc de huit appartements, l’ex siege de la DEP sera transféré au plus offrant des quatre secteurs en course DEFP, DJS, emploi et le commerce. L’annexe des Beaux- arts reste sans art réalisée par une main- d’œuvre locale, l’une des vitrines de la culture abandonnée depuis trois années. Non encore équipée avec un matelas financier de 31 milliards dotée de 16 ateliers de 80 m2 , 5 salles de cours et une bibliothèque reste à engager cinq milliards pour les achats des équipements.
Un aquaparc loin de ses normes, implanté sur une superficie de six hectares. Pour un lieu qui accueille 4.000 personnes, 40 toboggans, salle de sports et autres commodités, mais le comble sans eau et sans électricité aucune démarche n’est faite par le preneur.
Faut – il rappeler selon la fiche technique 3.500 m2 réservés au précieux liquide, un constat qui poussa le wali de Tiaret de donner des instructions fermes pour réaliser cet espace de détente et de loisirs pour un délai de huit mois. Le club des athlètes, l’un des projets à la traîne implanté à la zone industrielle a connu le même sort, l’intervention musclée du nouveau wali afin que la DJS dégage une enveloppe de quatre milliards de cts pour le mettre aux services des crampons. Une visite qui a conduit la délégation au projet des 96 logements LPA , de l’entreprise Promo-chic en souffrance depuis un temps mais le reveil du premier responsable, la locomotive a démarré. Faut – il aussi signaler que l’habitat est loin de sa mission, a – t – on appris des entreprises, qui reste l’un des foyers de la bureaucratie dont le plus grave aucun suivi et aucune mise en demeure n’ont été notifiés. S’ajoute les scandales en série dans les couloirs de l’OPGI, et la rencontre des trois parties a débordé le vase. Sur les 130 architectes, on compte sept sollicités par l’intérimaire de l’Office, même la décision judiciaire de l’annulation de l’étude des 500 toits n’est pas respectée.
La majorité des entreprises n’ont pas encore reçu les situations déclarées. L’Office qui se retrouve aujourd’hui sans projets, et si les caisses sont vides nous explique un syndicaliste que tout le bloc des régularisations suite aux lois et décrets n’ont pas trouvé le bon chemin.
Une nouvelle République et un nouveau républicain qui carburent, la wilaya trouvera son vrai statut…Pour une population qui attend beaucoup de ce nouveau reveil qui commence à mettre de l’ordre.
Hamzaoui Benchohra