Confiance dans les capacités de l’Algérie

La présence des ministres arabes des Affaires étrangères à Alger a fait ressortir leur confiance dans la capacité de l’Algérie qui abrite le Sommet arabe les 1er et 2 novembre prochain, à réaliser l’unification des rangs arabes pour faire front aux mutations internationales. Ainsi le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, cité par l’APS, a indiqué que son pays «mise sur le rôle de l’Algérie pour parvenir à une véritable unification des rangs arabes». Pour lui, l’absence d’une position arabe unie «ouvrirait la voie à l’ingérence dans les affaires internes des pays arabes».

Evoquant la position du Liban vis-à-vis de la signature de l’accord de réconciliation palestinienne à Alger, le chef de la diplomatie libanaise a précisé que son pays avait accueilli avec satisfaction la rencontre des factions palestiniennes en Algérie, car étant une «étape importante pour tous les Arabes», considérant que «toute tentative de paix à l’avenir nécessite l’unité des rangs palestiniens au moment où il (l’entité sioniste) continue de rejeter les processus de paix». Il a formulé, par ailleurs, le vœu de voir «le Conseil du Sommet arabe approuver l’initiative de la sécurité alimentaire, étant un projet bénéfique pour tous», relevant, par la même, «la nécessité pour les pays arabes de coopérer en vue de mettre fin à la crise alimentaire internationale». Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi a relevé l’importance «toute particulière» des réunions préparatoires, indiquant que les participants espèrent vivement que le 31e Sommet arabe parvienne à «atteindre les résultats escomptés» et que «l’Algérie aboutira, comme toujours, à des résultats positifs et en faveur de l’ensemble des questions arabes».

Relevant que «plusieurs points seront examinés dans le cadre d’un ordre du jour très important», il a souligné la disposition de toutes les parties à œuvrer pour enrichir ces rencontres où la question palestinienne domine les débats. Le chef de la diplomatie tunisienne a également évoqué «la conjoncture internationale particulière» dans laquelle se tient le Sommet arabe, relevant le changement et le développement des priorités depuis le dernier rendez-vous arabe. Il a insisté, dans ce cadre, sur la nécessité «d’interagir avec ces changements pour pouvoir y faire face en intensifiant les concertations et les rencontres avec les parties arabes et étrangères». Quant au ministre des Affaires étrangères irakien, Fouad Hussain a exprimé son souhait de voir «les décisions du Sommet traduites sur le terrain pour soutenir l’action arabe commune et réaliser le développement économique dans les pays arabes».
L. A.